CHAN 2018. Fouzi Lekjaa: "L'organisation de cette compétition nous ouvrira des portes"

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Le Maroc a officiellement déposé son dossier de candidature pour remplacer le Kenya dans l'organisation du CHAN 2018 qui se déroulera en janvier prochain. Une première compétition pour entamer un long parcours vers les sommets à en croire le président de la FRMF.

Le 30/09/2017 à 22h00, mis à jour le 30/09/2017 à 22h07

Fouzi Lekjaa espère que l'organisation du CHAN 2018 ouvrira des portes au Maroc, pour l'objectif ultime, qui est l'organisation du Mondial 2026. Ce matin, le royaume est devenu officiellement candidat à l'organisation du Championnat d'Afrique des joueurs locaux qui se jouera en janvier prochain. Le Kenya qui devait abriter la compétition a pris un grand retard dans les travaux, et par conséquent, l'organisation lui a été retirée le week-end dernier.

La CAF a ensuite ouvert la porte aux dossiers de candidatures, et aujourd'hui le Maroc a officiellement communiqué à la CAF son intention d'organiser la compétition. Le président Fouzi Lekjaa n'a pas tardé à réagir en déclarant sur les ondes de Radio Mars que cette candidature n'est pas le fruit du hasard. "On veut prouver que le Maroc est prêt à organiser une compétition comme il se doit", a affirmé le président de la FRMF. Une confirmation, mais également un test. 

Il faut le dire, le Maroc n'a pas organisé de compétitions majeures depuis 1988. 30 ans sans expérience, ça peut nous jouer des tours, mais l'homme fort du football national ne semble pas inquiet. Au contraire, il considère "honteux" qu'un pays comme le Maroc n'ait pas pu abriter de grandes compétitions durant ces années. "Ce temps est révolu, le CHAN sera une première goutte des grands projets à venir. On garde un oeil sur le Cameroun et sa capacité à abriter la CAN 2019 également, on fait tout cela pour prouver qu'on est bien capable d'organiser le Mondial, qui est notre finalité", a poursuivi Lekjaa.

Le Kenya qui devait accueillir le championnat d'Afrique des joueurs locaux n'a pas protesté contre le retrait de l'organisation, car sur les 4 stades requis, les travaux ne sont à jour que sur un seul. Donc Ahmad Ahmad disait vrai, lors de sa campagne électorale en promettant que les cafouillages au niveau de l'organisation seront oubliés lors de son mandat. L'homme ne prend pas de risques. Mais en attendant un verdict, le Maroc devra faire avancer ses pions pour contrecarrer les plans du Ghana, de l'Égypte et même de l'Ethiopie qui se portent, ou se porteront très certainement candidats à l'organisation du CHAN dans les jours à venir. 

Le 30/09/2017 à 22h00, mis à jour le 30/09/2017 à 22h07