C’est le Comité d’urgence de la CAF, réuni au Caire le lundi 9 octobre, qui désignera le pays organisateur du prochain CHAN (prévu entre janvier et février 2018).
Selon Al Ahdath Al Magrhibia du mercredi 4 octobre, qui cite une source de la CAF, cette réunion du Caire intervient en respect des délais fixés par les statuts de la CAF en cas d’urgence, à savoir 15 jours seulement entre le retrait de l’organisation à un pays et la désignation de son remplaçant.
C’est ainsi que depuis la mise à l’écart, le 23 septembre dernier, du Kenya qui devait organiser cette compétition, sept jours francs ont été accordés aux pays désireux de présenter leur dossier candidature à partir du 25 septembre et sept autres à la CAF pour les étudier.
Fouzi Lekjaa, qui fait partie du Comité d’urgence de la Caf en tant que 3e vice-président, n’assistera pas à la réunion du Caire du moment que le Maroc est un candidat (favori) pour organiser le CHAN 2018. Les autres membres de ce comité d’urgence étant le Malgache Ahmad Ahmad (président de la CAF), le Ghanéen Kwesi Nyantakyi (1er vice-président), le RD. Congolais Constant Omari Selemani (2e vice-président), le Djiboutien Suleiman Hassan Waberi (membre du Comité exécutif de la CAF) et le Libérien Hassan Musa Bility (membre du Comité exécutif de la CAF).
En attendant la décision du Comité d’urgence de la CAF, la Fédération royale marocaine de football a déjà désigné les quatre villes qui vont accueillir le CHAN 2018 : Tanger, Marrakech, Casablanca et Agadir. La capitale du royaume, Rabat, a été écartée à cause de l’état délabré de la pelouse du complexe Moulay Abdallah, alors que le Complexe Mohammed V de Casablanca connaîtra un nouveau lifting qui concernera particulièrement sa tribune officielle et celle consacrée aux médias.
