Le Maroc va organiser la Coupe du Monde 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal, leur candidature tripartite ayant été la seule retenue par la FIFA. Pour assurer la réussite de cet événement majeur et répondre aux exigences de l’instance mondiale, le pays lance un vaste chantier de modernisation et de développement de ses infrastructures sportives.
Ainsi, la réalisation du Grand stade de Casablanca, une infrastructure inédite et unique en Afrique du Nord, est lancée. D’une capacité de 115.000 places pour un budget de 5 milliards de dirhams, il sera à même d’accueillir toutes sortes d’évènements sportifs et culturels de masse. Le Grand stade sera surtout conforme aux normes de la FIFA 2030.
Pour ce faire, la société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (SONARGES) et l’Agence nationale des équipements publics (ANEP) lancent le concours architectural pour la conception du Grand stade de Casablanca. En voici les détails.
L’emplacement du stade fixé
Le site choisi pour le futur Grand Stade de Casablanca se situe dans la province de Benslimane, dans la Commune de Mansouria, à 38 km de Casablanca, et à 18 km de Mohammedia, à proximité de l’aéroport de Benslimane, desservi par la route régionale R 313 reliant les villes de Mohammedia et de Benslimane et limité par une piste du côté Est longeant une ligne électrique.
La superficie du terrain
Le site s’étale sur un très vaste terrain de 100 ha. La surface du terrain englobera le programme du stade avec ses équipements annexes ainsi que des aménagements et équipements complémentaires. L’assiette foncière disponible pourra accueillir aussi un éventuel agrandissement ou réaménagement ultérieur du projet.
Les concurrents devront mener une réflexion sur l’environnement d’implantation du futur stade et de produire un plan d’aménagement global qui devra être fourni présentant les éléments suivants:
- Les grandes lignes du projet d’aménagement du site, intégrant le stade avec ses composantes fonctionnelles, et l’ensemble des équipements complémentaires adjacentes)
- Les connexions avec l’environnement immédiat (réseau routier, transport commun...)
- Les différents accès depuis les voies qui bordent le site ;
Les cheminements à l’intérieur du site (voierie intérieur, cheminements piétons,…).
Les infrastructures
L’enceinte doit compter une aire d’évolution gazonnée, homologable pour la FIFA, des tribunes couvertes pour une capacité d’accueil de l’ordre de 115.000 spectateurs assis et des locaux annexes destinés aux sportifs et aux officiels (joueurs, arbitres, délégués...), des locaux annexes destinés aux exploitants et aux organisateurs (billetterie, stockage...), des locaux annexes destinés aux spectateurs (sanitaires, restauration, points de ventes et boutiques), un hall et espace de rassemblement public, des loges, des services médicaux, des locaux destinés aux médias et à la sécurité, des zones de stationnement protégées, réservées aux joueurs et officiels, aux services de secours et de sécurité, ainsi que celle réservée au public.
Le projet doit également compter des installations supplémentaires tels des centres de billetterie, d'accréditation, de diffusion, de bénévoles, ainsi que quatre terrains d’entraînement homologables pour la FIFA et des parcs de stationnement de proximité.
Après le stade, la cité sportive
Les concurrents devront intégrer, sur la même parcelle de 100 ha, des équipements sportifs et de loisir complémentaires qui contribueront à l’attractivité du stade à la fois pour la population locale, régionale et nationale, et son rayonnement à une échelle internationale.
Il s’agit notamment d’un stade d’athlétisme de 25.000 places, d’une salle couverte omnisports et une autre de gymnastique, une piscine olympique, un centre de congrès et d’expositions, un centre commercial, une cité du sport, un parc et un hôtel.
Il est à noter que la réalisation de ces équipements ne fera pas partie de ce projet.