Il y a des saisons qui ne laissent place à aucun doute. Celle d’Achraf Hakimi en fait incontestablement partie. Et quand une voix comme celle de Youssef Chippo s’exprime, le constat prend encore plus de relief. «Franchement, quand on met tout à plat, en toute objectivité et sans chauvinisme, Hakimi mérite largement de figurer parmi les prétendants au Ballon d’Or. Et s’il venait à le remporter, ce ne serait pas un cadeau, mais une récompense logique», nous a déclaré l’ancien international marocain.
Aujourd’hui consultant respecté sur beIN Sports, Chippo ne parle jamais à la légère. Ce qu’il souligne chez Hakimi cette saison, c’est ce savant mélange de performance, de constance et de leadership discret. Et il insiste sur un point souvent passé sous silence: «On parle d’un défenseur. Et pourtant, il a pesé offensivement comme rarement dans ce rôle. Il a été constant, décisif, et toujours au rendez-vous».
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Dans la course au Ballon d’Or, où d’autres grands noms circulent, Chippo tranche sans détour: «Contrairement à Mohamed Salah, Lamine Yamal ou Ousmane Dembélé, Hakimi a maintenu un niveau de performance très élevé du premier au dernier match. Dembélé, par exemple, n’a vraiment émergé qu’en seconde partie de saison. Hakimi, lui, a été au top dès le départ».
Une régularité que Luis Enrique a su reconnaître. L’entraîneur espagnol a fait de lui l’un des joueurs les plus sollicités de l’effectif parisien, malgré un système de rotation affirmé. Une marque de confiance forte dans un vestiaire aussi fourni.
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Mais Hakimi, ce n’est pas seulement une impression de maîtrise ou un profil complet. Ce sont aussi des chiffres qui parlent d’eux-mêmes: 55 matchs disputés en club, 11 buts, 16 passes décisives, et un quadruplé historique avec le PSG (Ligue 1, Coupe de France, Ligue des champions, Trophée des champions), sans oublier une finale de Coupe du monde des clubs.
Surtout, il a répondu présent dans les grands rendez-vous: buteur en quart, en demi puis en finale de Ligue des champions. Des performances de très haut niveau, au moment où tout se joue, sous la plus forte pression. Là où seuls les très grands s’élèvent.
