Le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) et patron du Comité d’organisation de la Coupe du Monde 2030, Fouzi Lekjaa, était l’invité d’une émission spéciale diffusée vendredi soir sur la chaîne nationale Al Aoula. Un passage marqué par des prises de parole sur les grands chantiers en cours, l’ambition continentale des Lions de l’Atlas et l’élan structurant du football marocain.
Dès l’entame de son intervention, Fouzi Lekjaa a salué les performances des différentes sélections nationales, fruit, selon lui, de « la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ». Il a ensuite mis en avant les progrès significatifs réalisés par le Royaume dans la préparation de la Coupe du Monde 2030, coorganisée avec l’Espagne et le Portugal. Des avancées rendues possibles grâce aux orientations stratégiques du Souverain, et qui dépassent largement le cadre sportif.
«Le sport est pleinement intégré à cette dynamique globale de développement», a-t-il insisté, ajoutant que l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025) sera un test grandeur nature avant le Mondial. Les neuf stades devant accueillir la compétition sont, selon lui, «prêts ou sur le point d’être livrés», confirmant ainsi la cadence soutenue des projets d’infrastructures.
Le président de la FRMF a rappelé que le Maroc est devenu un acteur central du football africain et international. «Le Royaume est désormais une terre d’accueil de grandes compétitions. Ce n’est pas un slogan, c’est une réalité qui se construit sur le terrain», a-t-il affirmé.
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Sur la Coupe du Monde 2030, Lekjaa a tenu à clarifier certains points, notamment en réaction aux rumeurs selon lesquelles le président du Real Madrid aurait obtenu des assurances pour que la finale se tienne au stade Santiago Bernabéu. «Ce genre d’informations relève de la spéculation médiatique. La presse, qu’elle soit espagnole, portugaise ou marocaine, est libre d’écrire ce qu’elle veut. Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’aucune décision n’a été prise à ce jour concernant la répartition des matchs. Ces choix feront l’objet de discussions entre les trois pays organisateurs et la FIFA. Ce sont des comités d’organisation qui sont en charge de ce dossier, pas des présidents de clubs», a-t-il tranché.
Enfin, revenant sur la prochaine CAN masculine, le dirigeant a exprimé l’ambition de toute une nation: «Remporter enfin un titre continental qui échappe au Maroc depuis 1976».
