Le match Maroc–Niger, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, devait célébrer l’ouverture du nouveau Stade Moulay Abdellah. Mais à quelques jours du coup d’envoi, l’enthousiasme des supporters laisse place à la frustration. En ligne, les billets changent déjà de main à des prix exorbitants, bien loin des tarifs officiels.
Mise en vente dès ce mardi matin, la billetterie officielle a rapidement été saturée. Des milliers de supporters ont tenté de réserver leurs places via la plateforme Webook, unique canal de distribution choisi par le comité d’organisation. En quelques minutes, de nombreuses catégories affichaient déjà complet, signe de l’immense attente qui entoure cet événement historique.
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Parallèlement, des annonces ont fleuri sur les sites de petites annonces et les réseaux sociaux. Des billets de troisième catégorie, officiellement vendus à 100 dirhams, se retrouvent affichés à 250, 500, voire 700 dirhams. Les places des catégories supérieures suivent la même logique, atteignant des sommes inaccessibles pour une grande partie du public.
Ce phénomène n’est pas nouveau. À chaque grande affiche des Lions de l’Atlas, des individus anticipent la forte demande en achetant des billets par lots avant de les écouler à prix fort.
Face à ces dérives, il devient urgent d’agir. Des contrôles renforcés, des sanctions plus strictes et une sécurisation accrue de la billetterie en ligne pourraient contribuer à endiguer ce fléau. Car sans mesures fermes, la fête du football continuera d’être confisquée par une minorité de spéculateurs, au détriment de milliers de supporters.
