La FRMF règle les factures du stade de Tanger

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Kiosque360. Pour réussir la prochaine édition de la supercoupe d’Espagne qui se jouera exceptionnellement à Tanger dans dix jours, la fédération a apuré les dettes de l’IRT envers le complexe Ibn Batouta, ainsi que les frais d’eau et d’électricité non payés.

Le 02/08/2018 à 22h18, mis à jour le 03/08/2018 à 10h05

A en croire le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du 3 août, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) s’est engagée à éponger toutes les dettes des clubs afférentes à l’exploitation du Complexe Ibn Batouta de Tanger, pour éviter tout désagrément avant le sommet qui opposera le FC Barcelone au FC Seville, ce 12 août, pour le compte de la Supercoupe d’Espagne.

À commencer par l’équipe locale, l’Ittihad de Tanger  (IRT), dont la prime relative aux droits de télévision, et qui s’élève à 6 MDH, sera amputée des frais liés à l’exploitation du stade de la ville du Détroit. La fédération paiera également les sommes non payées par la Sonarges, estimées à 15 % des frais qui reviennent de droit au stade de Tanger.

Cette démarche de la FRMF est une tentative de résoudre ce problème structurel puisque les clubs paient rarement les frais d’exploitation des stades en raison de l’interminable crise financière, réelle ou supposée, qu’ils traverse.

Concernant  les rumeurs à propos de coupure d’eau et d’électricité au stade de Tanger pour non-paiement d’une facture qui s’élève à près d’1 MDH, la FRMF a déclaré avoir trouvé un compromis avec le fournisseur de ces services, et cela dans le but de réussir cette Supercoupe espagnole qui se joue pour la première fois en dehors des terres ibériques.

Selon Al Ahdath, pratiquement tous les grands stades du pays souffrent de dettes impayées par les clubs. C’est le cas du Grand stade de Marrakech qui a interdit récemment au Kawkab de Marrakech de s’y entraîner.

Par Ismail El Fassi
Le 02/08/2018 à 22h18, mis à jour le 03/08/2018 à 10h05