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Le football, nouvel eldorado des banques d’affaires

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Kiosque360. Le mercato a généré cette année en Europe plus d’investissements que de nombreuses industries traditionnelles. Les banques d’affaires s’intéressent de plus en plus aux ventes de clubs, avec l’inflation des droits sportifs.
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A en croire le portail français LesEchos.fr, la saison 2017 a toutes les raisons de convaincre les banques d’affaires de s’inviter sur le juteux marché des transferts de joueurs de foot.

Dans son édition du 5 septembre, LesEchos indique que les montants dépensés pour les stars du ballon rond ont propulsé le mercato et ses quelque 4 milliards d’euros de transactions cet été aux premiers rangs des industries les plus à l’offensive en Europe.

C’est en Espagne qu’ils s’avèrent les plus «stratégiques», puisqu’ils y ont généré plus de transactions (542 millions d’euros) sur la période que toutes les industries traditionnelles, des médias aux télécoms, en passant par l’énergie.

En Grande-Bretagne, le mercato de la Premier League s’affiche au second rang des secteurs les plus dépensiers (1,55 milliard d’euros), devançant ainsi l’immobilier, la santé ou la distribution.
En Italie, il s’en emparé de la troisième position, et la quatrième en Allemagne.

Les volumes d’achats de joueurs atteignent le huitième rang (640 millions d’euros) en France, avec les transferts record de Neymar Jr et de Mbappé. Du côté des banquiers d’affaires, s’immiscer dans le mercato des joueurs est une tentation. «Le secteur se professionnalise et est devenu une véritable classe d’actifs avec l’explosion des droits sportifs qui intéresse une large frange d’acquéreurs. Les investisseurs ne rachètent plus les clubs pour afficher leur réussite sociale comme dans les années 80, mais pour dégager des plus-values à long terme», témoigne un banquier actif dans le secteur.

Rothschild a ainsi conseillé la vente de l’OM à l’Américain McCourt et Lazard, celle du PSG à Colony, de Lille à Gérard Lopez, du Milan AC au groupe chinois de Yonghong Li. Et la banque franco-américaine poursuit son incursion : elle s’occupe de la levée de 20 à 30 millions d’euros pour l’AS Saint-Étienne.

Par Fayçal Ismaili
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