Au mieux de sa forme, le milieu de terrain marocain s’est particulièrement distingué le week-end dernier en offrant, dans le temps additionnel (90+4), la victoire à son club de Lens au Stade Vélodrome contre l’Olympique de Marseille après quatre défaites consécutives en Ligue 1.
Pour le site Ligue1.com, le jeune joueur de 23 ans se confirme comme l’un des principaux exutoires créatifs de Will Still pour le Racing Club de Lens. Sa solide prestation lui vaut d’être qualifié de «l’homme fort de Lens».
Expliquant son joyau suite à une passe de son coéquipier Diever Machado ayant fait le bonheur des centaines de supporters lensois présents au Vélodrome, samedi 8 mars, El Aynaoui confie: «c’était comme un TGV qui arrivait sur moi par la gauche, c’est indescriptible. Ce bonheur est arrivé d’un coup, et en dit déjà long sur notre prestation ici».
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«J’étais impatient»
Au passage, le site de Ligue 1 rappelle qu’au Maroc, le nom d’El Aynaoui est déjà familier aux amateurs de sport: «le père de Neil, Younes El Aynaoui, n’était pas footballeur, mais un joueur de tennis renommé, qui a remporté le circuit ATP à cinq reprises et a atteint le meilleur classement mondial en simple en 2003, en se classant 14e mondial. Deux ans plus tôt, Neil était né et avait rejoint le centre de formation de l’AS Nancy à l’âge de 8 ans».
Depuis son arrivée à Lens en 2023 en provenance de la 3e division, le jeune joueur a dû s’adapter à la vie en Ligue 1 pour devenir un joueur décisif. Pour autant, ses débuts furent plombés par les blessures.
Il se souvient non sans une pointe de dépit: «j’étais plus impatient que frustré car c’est ma passion. Regarder mes coéquipiers jouer, c’était dur. Il faut être patient et le staff technique a bien géré mon retour. Mais j’ai trouvé que le temps traînait».
«J’essaie de faire mon travail»
De cette expérience, Neil El Aynaoui est sorti «endurci», comme il le déclare lui-même. «Il joue désormais son meilleur football. Joueur dynamique et capable de se déplacer entre les lignes, le footballeur de 23 ans a pris davantage de responsabilités offensives cette saison», analyse le site susmentionné.
Et de rappeler ses propos empreints de lucidité au quotidien L’Equipe: «j’essaie de faire mon travail, de me concentrer sur moi-même et sur tout ce que j’ai à faire. Ce n’est pas dans ma nature de venir et que tout le monde me remarque. Maintenant, si vous m’aviez demandé il y a un an si j’allais jouer autant, je n’aurais pas dit oui».
Ayant gagné en confiance, encensé par les siens et les médias, El Aynaoui est sur une pente ascendante. Il lui reste à continuer sur sa lancée pour mener son club à la première moitié du tableau en fin de saison.
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