Entre dépression, renaissance et foi retrouvée... Hachim Mastour se confie

L’ancien joueur de l’AC Milan, Hachim Mastour, s’est ouvert lors d’un entretien exclusif avec le média italien La Gazzetta dello Sport pour parler de plusieurs points, notamment son jeune âge, sa période de dépression, ses peurs, et son expérience au sein du club Milanais.

«Je l’ai toujours dit, à Milan, je me sentais comme un super-héros. Ce maillot me faisait voler. Tout me semblait facile. J’aime les grandes étapes, et jouer à San Siro était incroyable», a d’abord précisé concernant son club formateur.

Parlant de peur, Hachim a confié que: «À cet âge-là, je n’avais aucune peur. Je m’entraînais avec Kaka, Robinho, et Nigel de Jong. J’ai aussi connu Allegri et Ibrahimovic, mais je venais du secteur jeunes. Je n’avais pas encore mon propre style de jeu, même si je l’ai apporté en équipe première».

«Tout cela appartient au passé. La dépression a commencé un an avant le Covid et s’est poursuivie après le confinement. Je ne retrouvais plus le plaisir d’aller sur le terrain. J’ai souffert de la pression. C’était une phase très difficile, tant sur le plan personnel que professionnel, mais je suis content d’avoir traversé cela», a parlé de la période dépression.

L’ailier de 26 ans a poursuivi concernant son rapprochement de la religion: «Maintenant, ça va mieux. Je m’en suis sorti grâce à ma famille. Je me suis rapproché de Dieu et de la prière. Je suis musulman, je lis le Coran, je prie. Au Maroc, je suis devenu encore plus proche de la religion».

«Je ferai des pas plus lents et je profiterai de chaque année. Filippo Galli me l’avait dit, et il avait raison. À l’époque, je n’avais personne pour me guider. Les réseaux sociaux explosaient à ce moment-là. Ce qui me manquait, c’était une personne pour gérer mon image», a conclu Hachim Mastour.

Pour rappel, Hachim Mastour est libre de tout contrat depuis son passage au Maroc, notamment à la Renaissance Zemamra en 2022 et à l’Union Touarga en 2023.