Hakim Ziyech, Walid Regragui, Lions de l’Atlas... Les confessions d’Amine Adli

Amine Adli.

Amine Adli.. DR

Dans une interview pour Instant Foot, Amine Adli est revenu sur les grandes étapes de sa carrière, de ses débuts à Toulouse à son sacre en Bundesliga avec le Bayer Leverkusen, le milieu offensif marocain évoque aussi son attachement au Maroc, sa première CAN, et les épreuves personnelles qu’il a traversées.

Le 28/05/2025 à 18h53

Dans une interview accordée à Instant Foot, Amine Adli s’est confié sans détour sur les moments clés de sa carrière. Le milieu du Bayer Leverkusen y retrace son parcours, depuis son enfance à Pézenas jusqu’à ses débuts pros à Toulouse, en passant par ses hauts et ses bas.

Il évoque son premier match, son trophée UNFP de meilleur joueur de Ligue 2 en 2021, mais aussi son transfert à Leverkusen, malgré des discussions avec le Bayern Munich, Milan, l’OM ou encore Aston Villa:

«J’aurais aimé rester en Ligue 1, mais en France, on me voyait encore comme un joueur de Ligue 2. À l’étranger, on me disait: «tu vas jouer, on croit en toi».

Séduit par le projet allemand et la présence de jeunes comme Moussa Diaby, Adli s’impose au Bayer, auteur d’une saison historique en 2023-2024 avec un doublé Coupe-Championnat et une seule défaite, en finale de C3 face à l’Atalanta (3-0): «Gagner un titre, c’est super. En tant que joueur, tu veux absolument revivre ça».

Pour le choix de nationalité sportive, c’était une évidence: «Je savais que j’allais jouer pour le Maroc (...) Avec Walid Regragui, ça s’est fait automatiquement».

Il loue l’ambiance du groupe, l’accueil des cadres et parle avec émotion de Hakim Ziyech: «Il a une image froide, mais c’est quelqu’un de bien. C’est une légende, en sélection, il parle au nom des joueurs, il est investi».

Le milieu offensif du Bayer revient aussi sur son premier match avec les Lions de l’Atlas face au Burkina Faso (1-0), disputé à Lens, peu après le dévastateur tremblement de terre qui a frappé Marrakech et ses provinces en septembre 2023.

Une rencontre chargée d’émotion, où Adli a été marqué par la ferveur des supporters: «Comment? On est en France et le stade est plein de Marocains?»

Il évoque aussi sa première CAN en Côte d’Ivoire, malheureusement marquée par le décès de sa mère: «La sélection m’a aidé à rapatrier son corps (...) C’était très dur… mais je me suis dit que je devais jouer pour mon pays».

Très attaché à la tunique rouge et verte, Amine Adli ne cache ni ses ambitions ni son amour pour la sélection: «Je sais que je n’ai pas toujours montré mon meilleur visage. Mais je vais travailler. Pour le peuple marocain, je peux tout donner».

Et d’ajouter avec émotion: «Gagner un trophée avec le Maroc? Je n’imagine même pas la sensation. C’est incomparable».

Par Houda Yahyaoui
Le 28/05/2025 à 18h53