À l’origine, le stade de la Real Sociedad, situé a Saint-Sébastien, arrivait seulement à la 12e position selon un premier classement technique, rapporte El Mundo, alors que le stade de Balaidos, enceinte du Celta Vigo, était mieux loti.
Mais quelques jours plus tard, une version modifiée du classement voyait l’antre de la Real Sociedad grimper à la 11e place, suite à une mystérieuse réévaluation de critères, mettant Balaidos sur la touche. Une source de la Fédération espagnole de Football (RFEF) a évoqué un ajustement «conforme aux directives de la FIFA».
Selon la même source, des mails internes entre les organisateurs du Mondial et le président de la RFEF, Rafael Louzàn, suggèrent une pression politique en faveur des villes proches du Maroc et du Portugal, pour «équilibrer» la répartition géographique.
Indigné face à l’éviction de sa ville, le maire de Vigo, Abel Caballero, réclame des explications claires à la fédération espagnole, exigeant que les critères de sélection soient rendus publics. Louzàn lui a répondu que «la fédération (espagnole) n’est pas une administration publique obligée de fournir de telles données».
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