Après avoir joué pendant les fêtes, la Premier League ne fait toujours pas relâche. La rencontre entre Liverpool et Manchester United samedi est plus prestigieuse historiquement que si l’on considère la forme respective des protagonistes.
Le Liverpool d’Arne Slot est une armada qui domine la Premier League (six points d’avance sur Arsenal avec un match en moins) et la Ligue des champions (six victoires en six matches). Les coéquipiers d’un Mohamed Salah en grande forme ne pourraient faire qu’une bouchée de Manchester United, en crise perpétuelle depuis plusieurs années et encore depuis le début du mandat de Rúben Amorim (trois défaites d’affilée fin 2024).
Les fans anglais pourront aussi se délecter d’un choc beaucoup plus équilibré sur le papier entre l’inconstant Tottenham (11e) et un Newcastle vigoureux (5e), samedi à 13h30. Le Manchester City de Pep Guardiola (6e), qui cherche à confirmer un léger regain de forme après son étonnante crise, affronte West Ham (13e) samedi à 16h00.
Italie: un derby romain en l’absence des cadors
Pendant que l’Atalanta, l’Inter Milan, la Juventus et l’AC Milan sont en Arabie saoudite pour disputer la Supercoupe d’Italie jusqu’au 6 janvier, la Serie A ne fait pas relâche. Sept matchs sont au programme samedi et dimanche de la 19e journée, terme de la phase aller.
Elle peut permettre à Naples, 2e avec 41 points comme le leader, l’Atalanta, de prendre seule les commandes en cas de nul ou de succès sur le terrain de la Fiorentina samedi (18h00).
L’affiche du week-end a lieu dimanche (20h45) au Stade olympique de Rome avec le derby souvent sulfureux entre la Roma et la Lazio. Les deux clubs de la capitale sont séparés par 15 points. Si la Lazio, 4e avec 35 points, peut rêver de Ligue des champions, l’objectif en début de saison de son voisin et rival, l’AS Rome vit un exercice 2024-25 cauchemardesque.
Elle a déjà licencié deux entraîneurs (Daniele De Rossi, Ivan Juric), affiche un niveau de jeu parfois affligeant et ses ultras fulminant contre certains joueurs et surtout contre les dirigeants. Même l’arrivée du respecté Claudio Ranieri n’a pas vraiment changé la donne : depuis qu’il est sorti mi-novembre de sa retraite à 73 ans, la Roma n’a empoché que sept points en six matches de championnat.
Mais le club, 10e avec 20 points, à six longueurs du premier relégable, reste sur deux matches encourageants, une démonstration 5-0 contre Parme et un nul 1-1 face à l’AC Milan à San Siro qui a scellé le sort de Paulo Fonseca, remercié dans la foulée.