La Juventus arrive en pleine confiance. Large vainqueur d’Al Ain lors du match d’ouverture (5-0), le club italien semble lancé dans son tournoi.
Mais en face, le Wydad n’a pas dit son dernier mot. Après une prestation solide face à Manchester City malgré la défaite (2-0), les Wydadis s’apprêtent à disputer un match crucial pour la suite ce samedi 22 juin à Philadelphie, face à la Vieille Dame, dans le cadre du groupe G de la Coupe du monde des clubs.
«Nous savons que c’est un match capital, il faut gagner coûte que coûte. Nous sommes venus au Mundialito pour compétir, pas pour faire de la figuration», prévient Ismaël Benktib. «Que ce soit la Juventus ou Manchester City, peu importe: nous sommes le meilleur club d’Afrique, nous voulons le prouver».
Le milieu voit toutefois une différence de style entre les deux géants européens : «City est plus direct, plus tourné vers le contre. La Juve joue autrement. Le football anglais et italien, c’est deux mondes différents».
Même discours du côté de Stéphane Aziz Ki, qui insiste sur la progression de l’équipe malgré la défaite inaugurale:
«On reste humbles. On a bien joué contre City mais on a perdu. Ce 2-0, on le met derrière nous. On garde le positif pour demain. On doit progresser sur la finition, c’est ce qu’il nous a manqué».
Et d’ajouter, confiant mais prudent:
«Chaque match a sa réalité. L’important, c’est d’être prêt, peu importe le visage de l’adversaire».
Quand au climat au sein du groupe en Pennsylvanie, le milieu offensif parle d’une «ambiance parfaite, en dehors et sur le terrain. Nous partageons le même objectif qui est d’aller loin et gagner le trophée».
Dans les cages, les plans sont les mêmes. Bien qu’il n’ait pas encore foulé la pelouse lors de ce Mondial des clubs, Youssef El Motie affiche la même ambition que ses coéquipiers. Remplaçant contre Manchester City– où Mehdi Benabid s’est illustré avec plusieurs parades décisives– le portier marocain se veut rassurant:
«Grâce à Dieu, on n’a pas peur. On connaît notre responsabilité. On veut montrer au monde le vrai niveau du football marocain, et on vise les trois points».
Sur le plan tactique, Mohamed Amine Benhachem n’a rien laissé au hasard:
«On a visionné nos erreurs contre City avec le coach, on a bossé pour les corriger à l’entraînement».
Et si l’enjeu est de taille, l’état d’esprit au sein du groupe reste irréprochable, à en croire le gardien:
«Comme toujours au Wydad, l’ambiance est familiale. Tout le monde est soudé, sur et en dehors du terrain».
Pas question de faire de la figuration. Les Rouges, solides mais stériles face à City, veulent cette fois concrétiser leurs intentions contre les Turinois.
L’objectif est clair: être bien plus que menaçants, et se rapprocher d’une place dans le top 16 mondial. Coup d’envoi ce samedi à 17h, heure marocaine.
