Cela arrive pourtant tous les jours. Les fédération nationales de football envoient et reçoivent des demandes de matchs amicaux en vue de peaufiner la préparation de leurs équipes nationales. Chaque fédération donne au sélectionneur le choix de trier entre les équipes qui lui conviennent en matière de bonne préparation.
Hervé Renard a son programme de matchs amicaux pour préparer la CAN 2017 à laquelle le Maroc est le seul pays déjà qualifié à l’issue de la 4e journée (sur 6) des éliminatoires.
En écartant l’Egypte de son programme, disant préférer, en bon connaisseur de l’Afrique, des équipes «combatives» et «engagées physiquement», il s’est attiré une volée de bois vert de la part de la presse égyptienne.
Celle-ci vient de lui rappeler, et en chœur, que l’Egypte, avec son histoire pharaonique, est «la mère du monde» et qu’en football africain elle est septuple vainqueur de la CAN.
Tout cela est incontestable, mais le chauvinisme ne doit pas empêcher de voir qu’Hervé Renard est libre de son choix, comme au moment d’avoir décliné d’entraîner et le club égyptien Al-Ahly et même les… Pharaons, entre autres, en optant plutôt pour les Lions de l’Atlas.
Faute de rencontre amicale en vue entre les Pharaons et les Lions de l’Atlas, la presse égyptienne a joué un match pour le moins très inamical avec Renard.