Huit villes ont été retenues pour la compétition: Rio, Sao Paulo, Brasilia, Belo Horizonte, Porto Alegre, Salvador, Fortaleza et Recife.
Toutes ces enceintes ont déjà été utilisées lors du Mondial masculin de football en 2014.
À l’époque, le Maracana avait déjà reçu la grande finale, remportée par l’Allemagne face à l’Argentine.
Le stade Mineirao de Belo Horizonte avait pour sa part été le théâtre de la déroute historique du pays hôte, écrasé 7-1 par les Allemands en demi-finale.
La Coupe du monde de 2027 sera la deuxième édition à compter 32 sélections pour le tournoi féminin, comme c’était le cas chez les hommes de 1998 à 2022.
Le prochain Mondial masculin sera disputé l’an prochain par 48 équipes et dans 16 stades aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique.
Les Etats-Unis et l’Allemagne dominent le palmarès de la Coupe du monde féminine, avec quatre titres chacun en neuf éditions.
Sans la « reine » Marta, le Brésil espère profiter du soutien de ses supporters pour inscrire son nom à ce palmarès, après avoir échoué en finale face aux Allemandes en 2007.
Largement considérée comme la plus grande joueuse de tous les temps, Marta, 39 ans, a annoncé sa retraite internationale l’an dernier, après avoir décroché à Paris sa troisième médaille d’argent olympique. La Seleçao a été défaite en finale par les Etats-Unis, comme lors des JO d’Athènes-2004 et de Pékin-2008.
Marta détient toujours le record de buts en Coupe du monde, masculine et féminine confondues, avec 17 réalisations, une de plus que l’Allemand Miroslav Klose.
Le Brésil espère également profiter du Mondial l’an prochain pour augmenter la popularité du football féminin dans ce pays, où sa pratique a été proscrite durant plusieurs décennies.
De 1941 à 1979, un décret interdisait aux femmes de s’adonner à des « sports incompatibles avec les conditions de leur nature ».
Aujourd’hui, le championnat brésilien de football féminin attire de plus en plus de supporters, mais l’écart de salaires avec les hommes reste abyssal, comme dans le reste du monde.