Les joueurs de Luis Enrique se sont bien relevés de la déroute (4-1) au St James' Park et de leur voyage dans le Nord de l'Angleterre le 4 octobre.
Ils n'ont plus perdu et ont gagné les cinq matches suivants.
La dernière victoire en date, vendredi contre Montpellier en Ligue 1 au Parc des Princes, a été sans appel (3-0). Elle a permis de consolider de belles promesses: la bonne forme du milieu parisien avec Lee Kang-in, Zaïre-Emery et Vitinha buteurs, ainsi que l'efficacité et l'influence de son côté droit avec Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé, passeurs décisifs.
Sans compter le match aller contre l'AC Milan il y a deux semaines (3-0), redonnant le sourire aux Parisiens en C1, portés par un Parc des Princes en ébullition avec tifos, fumigènes, banderoles et chants.
Trois buts par match depuis Newcastle
Contre des Rossoneri qui ont peu existé en seconde mi-temps, le PSG s'était de nouveau appuyé sur son milieu, grâce à la pépite rouge et bleue Warren Zaïre-Emery, double passeur et Lee, buteur.
Cette rencontre avait d'ailleurs été bien préparée par une victoire contre Strasbourg le 21 octobre (3-0), toujours à domicile.
Au Parc des Princes, les chiffres sont éloquents: il faut remonter au 15 septembre et à la défaite contre Nice (3-2), leader actuel de L1, pour voir Gianluigi Donnaruma encaisser un but.
Et devant, les Parisiens sont efficaces, marquant au moins deux buts depuis le 12 août et le nul contre Lorient (0-0), toutes compétitions confondues, et trois buts depuis la défaite à Newcastle.
Les statistiques sont bien différentes quand les coéquipiers de Kylian Mbappé voyagent.
Outre le naufrage tactique, technique et psychologique en Angleterre et le match nul à Clermont juste avant (0-0, le 30 septembre), les victoires à l'extérieur sont beaucoup moins éclatantes.
A Rennes (3-1), quatre jours après le voyage en Angleterre, les choses n'ont pas été si simples: malmenés en première période et sauvés par leur gardien, les Parisiens ont réussi à se sortir du piège rennais en étant efficaces - deux buts en quatre minutes - mais pas créatifs.
La pression de San Siro
Comme à Brest il y a dix jours, où cela n'a pas été toujours fluide non plus avec une équipe "bis" (Barcola, Ruiz). Contre des Brestois galvanisés par leur stade Francis- Le Blé, ils ont montré du caractère pour ne pas totalement flancher et passer devant en fin de match (3-2).
De bon augure car il faudra du caractère mardi dans un San Siro des grands soirs.
Les Parisiens, qui pourront compter sur la venue d'environ 4.000 supporters à Milan, devront résister à la pression dans cette enceinte historique du foot européen, grâce à des tribunes proches du terrain, une forte inclinaison et un large toit.
Le gardien italien du PSG, parti libre de Milan en 2021, devrait notamment être sifflé par son ancien club, amoindri par les blessures de Pierre Kalulu et de Théo Hernandez, incertain à cause d'une blessure à un adducteur selon la presse italienne.
Les coéquipiers de Mike Maignan et d'Olivier Giroud restent sur trois matches sans victoire en Serie A, battus par la Juve, tenus en échec par Naples et battus samedi par Udinese.
Une nouvelle contre-performance lors d'un déplacement plongerait le PSG de nouveau dans le doute en Ligue des champions. En effet, après la réception de Newcastle, Paris pourrait alors jouer sa qualification en huitièmes de finale lors d'un autre déplacement compliqué, à Dortmund aidé de son fameux mur jaune de supporters.
Sachant que l'incertitude demeure dans ce groupe F, dont le PSG n'occupe la tête qu'avec deux points d'avance sur Newcastle et Dortmund.