À moins de trois mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a mis fin aux rumeurs persistantes sur un éventuel retrait de la compétition au Maroc. En marge de la 47ᵉ Assemblée générale de la CAF, tenue ce lundi 6 octobre à Kinshasa, le dirigeant sud-africain a livré une déclaration sans ambiguïté: «J’avais des questions sur ce qui se passe au Maroc et sur notre position, et notre position est très claire: le Maroc est le plan A, le Maroc est le plan B, le Maroc est le plan C», a-t-il affirmé, balayant tout soupçon de transfert du tournoi.
Depuis plusieurs semaines, certains médias algériens, relayés par des comptes anonymes sur les réseaux sociaux, alimentaient l’idée que la CAF «doutait» de la capacité du Royaume à accueillir l’épreuve et préparait un «plan B». Motsepe a tenu à couper court: aucune discussion sur un retrait ou une délocalisation n’a jamais été inscrite à l’ordre du jour.
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Du côté marocain, la Fédération royale marocaine de football (FRMF) poursuit normalement la préparation du tournoi, sous la supervision directe de la CAF et en coordination avec le Comité d’organisation. Les villes hôtes peaufinent leurs dispositifs d’accueil: sécurité, transport, hôtellerie et billetterie sont en phase finale de réglage. Les taux de réservation dans les hôtels des villes concernées progressent déjà, signe d’une forte attente des supporters africains.
Fouzi Lekjaa, 1er vice président de la CAF, à la 47e assemblée générale ordinaire de la CAF.
Cette déclaration ferme devrait clore, au moins pour un temps, la polémique entretenue par le voisin algérien et recentrer le débat sur l’essentiel: offrir à l’Afrique une édition de la CAN à la hauteur des attentes sportives et populaires.







