À la tête de la sélection marocaine entre 2016 et 2019, Hervé Renard a marqué l’histoire des Lions de l’Atlas, les qualifiant à une Coupe du monde après 20 ans de disette.
Invité du podcast «Afrique Football Club» de L’Équipe, le technicien français est revenu avec émotion sur son passage au Maroc, entre grandes joies et désillusions.
«J‘ai passé trois ans et demi exceptionnels au Maroc. C’est un pays fou de football. Fou dans les deux sens: quand tout va bien, et quand tout va mal. C’est comme l’OM, c’est la ferveur, la passion», a-t-il résumé.
Renard a également salué le rôle de Fouzi Lekjaa dans la reconstruction du football marocain :
«J’ai eu la chance que Fouzi Lekjaa soit président à ce moment-là. J’ai fait partie de la construction d’un nouveau football. Sa première ambition, c’était la qualification au Mondial 2018, et ça a payé en 2022 sous Regragui», a-t-il confié, en citant Hakimi, Mazraoui, En-Nesyri, Boufal ou Ziyech parmi les piliers de cette génération.
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Sur la Coupe du monde 2018, Renard garde un souvenir fort malgré l’élimination en phase de groupes :
«On s’est fait avoir, mais ça fait partie du football. L’hymne national marocain est l’un de ceux qui m’a le plus fait vibrer. J’avais l’impression d’être à Casablanca».
Enfin, il est revenu sur sa brouille avec Hakim Ziyech, et a reconnu avoir commis une erreur d’interprétation :
«Il y a peut-être eu un malentendu… J’avais tort. Hakim, c’est quelqu’un d’affectif. Je l’ai compris en parlant avec lui, et Fouzi Lekjaa m’a aidé à retisser ce lien. En une minute, c’était réglé».
Mazraoui, Hakimi, Saïss, Ziyech, En-Nesyri… Tous figurent dans le XI-type des meilleurs joueurs africains entraînés par Hervé Renard au cours de sa carrière sur le continent.