Portrait. Quel Hamza Mendyl pour le Mondial?

DR

Petit protégé d'Hervé Renard et espoir de Lille... Hamza Mendyl est un personnage très intéressant qui s'apprête à vivre la Coupe du Monde russe à 20 ans seulement.

Le 14/06/2018 à 22h32

Une fin de saison pleine de promesses à Lille

Lorsque Hamza Mendyl quitte l’académie Mohammed VI pour Lille (France) en 2016, il a tout juste 17 ans. Il y poursuit sa formation tout en faisant de belles apparitions avec l’équipe réserve avant de passer pro le 15 février 2017.

Avec les A, il n’a joué qu’un seul match la saison écoulée, mais les choses ont changé depuis. Il s’est imposé vers la fin de l’exercice passé jouant 12 matchs dont 9 en tant que titulaire. Récoltant deux cartons jaunes et un rouge. Il participe activement au maintien de son club en première division.

Il a éteint Mohamed Salah

Sa première sélection, c’était le 4 septembre 2016, lors d’un match face à Sao tomé, alors qu’il n’avait que 18 ans. Hamza Mendyl est rapidement devenu titulaire indiscutable lors de la CAN 2017. Le joueur a livré une performance de haut vol au Gabon. Le 29 janvier, il s’est fait remarquer, malgré l’élimination du Maroc ce soir-là par l’Egypte en quarts de finale, en muselant un certain... Mohamed Salah!

L’Égyptien n’a pas pu s’extirper de la surveillance rapprochée et permanente de Mendyl. Et s'il réitérait son exploit face à un joueur comme Cristiano Ronaldo?

Un profil unique

Très rapide, tactiquement fort, délivrant des centres de qualité, Mendyl est aussi un joueur discret. Il est capable de faire de longues courses dans son couloir gauche, coupant les attaques des ailiers adverses puis tentant au mieux de participer à l’animation offensive des Lions.

Convoqué par Hervé Renard parmi les 23 qui vont défier l’Iran, l’Espagne et le Portugal en Russie, Mendyl est irremplaçable. Le sélectionneur ne disposant d’aucun latéral gauche de formation bien que Hakimi peut dépanner à ce poste.

À 20 ans, Mendyl sera un protagoniste dans la belle histoire que les Lions s'apprêtent à écrire.

Par Oumeïma Er-rafay
Le 14/06/2018 à 22h32