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Quand les médias algériens crachent leur venin sur la FRMF

Fouzi Lekjaa, président de la FRMF. © Copyright : DR
Les médias algériens veulent, à tout prix, politiser la prochaine rencontre de leur sélection, prévue mardi prochain à Marrakech, face au Burkina Faso. Explications.
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Dans la vie, il n’y a que deux solutions: éteindre les feux de forêts ou extraire les victimes. Deux options: la pessimiste ou l’optimiste. Deux camps: les mauvaises langues et les indéfectibles. Deux écoles: la cynique et l’idéaliste. Deux réalités sportives: la victoire ou la défaite. Et au final, une seule et unique vérité. Les médias algériens, à la solde de la junte militaire, détestent tout ce qui se rapporte au Royaume du Maroc. Tout ce qui peut nuire à leur voisin est permis, quitte à créer de fausses informations. 

Dernier exemple en date, une publication de la chaîne Echourouk sur sa page Facebook, samedi 4 septembre, qui prétend que la Fédération royale marocaine de football (FRMF) serait derrière l’interdiction des journalistes algériens de couvrir le prochain match des Fennecs face au Burkina Faso, mardi prochain à Marrakech, dans le cadre de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022. 

«Interdire aux journalistes algériens la couverture du match Burkina Faso-Algérie est une décision de la FRMF avec approbation de la Fédération burkinabè de football sous prétexte de la propagation de la pandémie du Coronavirus. Ce choix est contradictoire avec les règlements de la FIFA, qui obligent les sélectionneurs des deux équipes à tenir des conférences de presse avant et après le match», peut-on lire dans ladite publication. Des propos sans fondement qui ont même irrité les dirigeants de la Fédération algérienne de football.

Les journalistes de cette chaîne de télévision, spécialiste dans les informations à charge contre le Royaume, doivent savoir que conformément au protocole sanitaire mis en place par le ministère de la Santé et des autorités marocaines, les médias du pays n’ont pas accès aux rencontres des Lions de l’Atlas, ni de celles de la Botola Pro Inwi, à l’exception des chaînes détentrices des droits TV des compétitions. 

En plus des personnes précédemment citées, les représentants de chaque équipe sont autorisés à assister aux rencontres et fournir des images, des vidéos et autres déclarations à la presse. 

Ce guide sanitaire est valable pour toute rencontre jouée sur le sol national, y compris celles des compétitions CAF, FIFA ou UAFA. En attestent les finales de la Coupe de la CAF, RSB-Pyramids FC, celle de la Ligue des Champions africaine, Ahly-Kaizer Chiefs, et plus récemment la finale de la Coupe Mohammed VI des clubs arabes, Raja-Ittihad Djeddah.

Concernant les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, plusieurs nations ont choisi d’accueillir leur adversaire respectif au Royaume, notamment les trois sélections du groupe A des Fennecs (Niger, Burkina Faso et Djibouti), ainsi que la sélection malienne.

À lire aussi: Algérie: quand Belmadi déçoit les médias à la solde de la junte militaire

Ces mensonges interviennent quelques jours seulement après la conférence incendiaire du sélectionneur algérien, Djamel Belmadi, lors de laquelle il a ouvertement critiqué les infrastructures de son pays, notamment le stade Tchaker de Blida, qui a vu les champions d’Afrique en titre battre Djibouti (8-0). Le technicien de 45 ans a tiré à boulets rouges sur les dirigeants dudit stade les accusant de “sabotage”.

Contrairement aux journalistes de son pays, Belmadi a fait preuve de bon sens lorsqu’il a été interrogé sur le déplacement de son équipe à Marrakech, quelques jours après la décision unilatérale des autorités algériennes de rompre les relations diplomatiques avec le Royaume.  

«On va jouer au Maroc avec tout ce que ça comporte, notamment ce que je constate aussi comme vous, le problème qui, normalement, n’est pas censé être. Ce problème politique est-ce qu’il va influer sur le match? Normalement non, il y a des gens qui devront être assidus et contrôler tout ça. On y va avec beaucoup d’espoir, beaucoup d’ambition sans se prendre la tête, de toute manière ça ne sert à rien, et sans paranoïa excessive. On va faire un match chez le pays voisin, inchallah il va nous accueillir comme il se doit», a-t-il ainsi déclaré.

À lire aussi: Amine Labdi: “Nous avons été très bien reçus par la FRMF et par les Marocains”

La FRMF et avec elle les autorités marocaines ont démontré leur bonne foi en facilitant le prochain séjour des coéquipiers de Riyad Mahrez, comme l’a d’ailleurs confirmé Amine Labdi, manager général de la sélection algérienne: «On s’est rendu au Maroc pour visiter le lieu de résidence de l’EN. Beaucoup de choses ont été dites, mais ce qu’il faut savoir c'est que nous avons eu un léger souci lors du premier déplacement en raison du pass sanitaire que nous n’avions pas. Par la suite, la Fédération marocaine nous a facilité les choses. Nous avons été très bien reçus par les dirigeants de la FRMF et par les Marocains de manière générale». 

Ces déclarations pousseront-elles la presse algérienne à changer un tant soit peu de méthode? Quelque chose nous dit que non. Bien au contraire... il faut s’attendre à davantage de fake news.

Par Adil Azeroual
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1 commentaires /

  • adil
    Le 05 Sep. 2021 à 08h56
    la sélection footballistique burkinabé a fait son choix de participer a cette rencontre au Maroc, celle algérienne était dans son droit de refuser, elle ne l'a pas fait. Ceci dit, dans presque tous les pays y a des médias sociaux, politiques, etc.. et enfin sportifs chacun fait son job et non l'inverse. l'algérie nous rappelle la période de la DDR (Allemagne de l'Est) a chaque rencontre internationale sportive les dirigeants préparaient le pays comme a un conflit politique international. Pour ce match algéro burkinabé, le Maroc doit le plus grand mépris par le silence a toutes atteintes à son égard, accueillir convenablement les deux sélections et faire comme si c'était un match de jeux d'échec entre la Laponie et le Lesotho, l'arbitre sifflera chacun rentrera chez lui, le Maroc a convenu aux choses, le reste ? qui ne connait pas les comportements belliqueux de ce régime. on ne mord par le chien qui nous a mordu
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