«Le Brésil ne m'a pas parlé directement, j'ai dit à mon agent de ne parler avec personne tant qu'on ne sait pas si la Roma veut que je reste ou pas», a-t-il déclaré mercredi soir à l'issue de la victoire de son équipe (2-1) face à la Cremonese en huitièmes de finale de la Coupe d'Italie.
«Je ne crois pas aux rumeurs qui installent d'autres entraîneurs sur ce banc (de la Roma). J'ai confiance en la famille Friedkin (propriétaire du club, NDLR), je ne doute pas de son honnêteté (...) et je n'ai aucune raison de penser qu'ils négocient avec d'autres entraîneurs dans mon dos», a-t-il poursuivi.
Mourinho, 60 ans, a pris les commandes de l'AS Rome en juillet 2021. Son contrat expire en juin.
Depuis son arrivée, la Roma a terminé sixième du Championnat d'Italie lors des deux dernières saisons, remporté la première édition de la Ligue Europa Conference en 2022 et disputé en 2023 la finale de la Ligue Europa.
Elle est actuellement 7e du championnat, à 17 points du leader, l'Inter.
Depuis plusieurs semaines, comme mercredi soir où il a regretté d'avoir seulement quinze joueurs et un seul défenseur central de métier à disposition, Mourinho critique publiquement la qualité et la composition de l'effectif à sa disposition, des propos qui crisperaient les propriétaires américains du club.
Le Brésil traverse de son côté l'une des crises les plus graves de son histoire: la Seleçao est sixième du groupe sud-américain des qualifications pour le Mondial-2026 et Carlo Ancelotti, espéré à l'issue de la saison en cours, vient de décider de prolonger son contrat avec le Real Madrid jusqu'en 2026.