Bien que défait, le FUS n’a pas encore dit son dernier mot dans cette conférence Kalahari. Malgré un nouveau revers face aux Rivers Hoopers (88-82), les R’batis ont livré une prestation plus solide et convaincante face aux Nigérians, bons élèves de cette conférence.
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Face à une formation nigériane bien en place, les hommes de Said El Bouzidi ont montré de la combativité, une meilleure cohésion, et surtout une envie de se battre jusqu’à la dernière seconde, notamment avec une remontée impressionnante dans le dernier quart-temps.
Rapidité dans les passes et précision au shoot, le FUS a poussé les Hoopers dans leurs retranchements: «C’est ça le basket. Deux grosses équipes qui donnent tout pour chaque point», commente Badr-eddine Azouga.
Azouga n’a pas été le seul artisan de la remontada du FUS, puisque Nisre Zouzoua a, lui aussi, brillé en signant une nouvelle performance solide, notamment derrière la ligne des 3 points.
«Individuellement parlant, j’ai fait un bon match mais ce n’était pas assez», explique-t-il, avant de saluer les progrès collectifs. Le coach nous a dit de nous faire confiance, de nous poser et de prendre nos repères. Et c’est ce que nous avons fait. Dans les deux dernières minutes, nous avons manqué de lucidité, de concentration et de gestion du ballon. Nous allons analyser tout ça et nous serons mieux préparés au prochain match».
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Malgré deux défaites, l’état d’esprit affiché par le FUS est rassurant. Les automatismes se mettent en place, et les Fussistes, à l’image du capitaine Abdelhakim Zouita ou encore de Zouzoua, ont répondu présents.
«Nous ferons en sorte de faire mieux au prochain match», assure Azouga. Et ce prochain match, il est capital: ce mardi 8 avril à 20h, face au Stade Malien, et les Marocains joueront très gros pour espérer rester dans la course à la qualification.
Dans cette conférence Kalahari, l’Ittihad d’Alexandrie et les Rivers Hoopers semblent déjà avoir pris une longueur d’avance. Mais le FUS, lui, est encore debout. Et surtout, il progresse.
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