La ville de Rabat abrite du 5 au 13 avril la Conférence Kalahari, point de départ de la cinquième saison de la Ligue africaine de basketball (Basketball Africa League, BAL). Un événement continental, avec une exposition universelle.
Dans un entretien avec Le360, Amadou Gallo Fall, président de la BAL, exprime sa satisfaction quant à l’organisation de cette manifestation au Maroc qu’il qualifie de «grand pays en matière d’organisation de grands événements sportifs».
Saluant les performances des représentants marocains lors des précédentes éditions, Gallo Fall salue la grande disponibilité de la Fédération royale marocaine de basketball et des autorités du Royaume, qui ont pleinement collaboré pour la réussite de l’événement.
Après quatre éditions où le niveau est monté petit à petit, le président de la BAL prévoit que cette édition sera très relevée sur le plan technique. D’autant plus que, selon lui, «les clubs en lice sont de très haut niveau et affichent de grands espoirs. De ce fait, on s’attend à un grand spectacle».
Notre interlocuteur a aussi abordé la collaboration avec la FIBA (Fédération internationale de basket-ball) et la NBA (National Basketball Association) pour réussir de nouveaux challenges à même de hisser le basket africain à un niveau des plus élevés.
«En seulement 5 ans d’existence, la BAL participe aujourd’hui à hauteur de 250 millions de dollars au PIB africain et emploie, directement ou indirectement 37.000 personnes», indique le président.
«L’objectif est d’encourager la Jeunesse africaine à exprimer son talent sur le Continent»
— Amadou Gallo Fall
De même que Amadou Gallo Fall insiste sur le développement du basket féminin en Afrique. Il est aussi, selon lui, prometteur. «Avec des programmes comme BAL4Her, on encourage les filles à exercer le basketball, en leur montrant que c’est un sport inclusif. Nous-mêmes au sein de la BAL, nous sommes pratiquement à 50-50 en termes d’employabilité des deux deux genres.»
C’est clair: la Basketball Africa League est bien plus qu’une ligue sportive. Et cinq ans après avoir vu le jour, dans une genèse marquée par la pandémie, la BAL débarque au Maroc avec des ambitions toujours grandissantes et une volonté intacte de servir la Jeunesse africaine.
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