Badou Zaki à le360sport: «J’aurais qualifié les Lions de l’Atlas, au bas mot, en quart de finale de la CAN»

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Badou Zaki, ancien sélectionneur national, aurait-il fait mieux que son successeur Hervé Renard à la tête des Lions de l’Atlas en CAN gabonaise? Impossible d'y répondre. Mais dans un entretien accordé à le360, il a exprimé beaucoup de reproches quant à la préparation, les joueurs choisis et le faux pas dès le premier match en CAN.

Le 18/01/2017 à 19h10, mis à jour le 19/01/2017 à 07h24

Quand on lui demande de décliner son évaluation du niveau actuel des Lions de l’Atlas qui viennent d'entrer en lice à la CAN 2017, Badou Zaki répond tout de go que la défaite contre la RD. Congo lors de leur premier match de poule est en elle-même éloquente. Ce résultat, selon lui, ne reflète ni les moyens humains et matériels importants mis à la disposition de l’équipe nationale, ni les espoirs du public marocain qui attend depuis 12 ans que le football national sorte enfin de l’ornière.

Seulement, ajoute-t-il la mauvaise préparation, avec un seul match amical face à une équipe de très petit calibre, a été un fiasco dont le résultat négatif a été récolté, lundi dernier, face au Congo.

Perfide, Zaki tacle sévèrement Hervé Renard à qui il reproche le choix de certains joueurs au détriment d'autres (sans citer un seul nom) et son manque de communication. Une attitude qu’il trouve aux antipodes de sa méthode du temps où il avait encore la confiance de la FRMF. Il taclera aussi "ceux qui sont derrière son renvoi", qu’il a vus «lundi dernier sur des charbons ardents, espérant voir un Lion de l’Atlas marquer un but, ne serait-ce qu’avec sa main», jubile-t-il.

Disant avoir la conscience tranquille, et vouant un amour illimité pour son pays et son équipe nationale, Zaki rajoute une autre couche. «Si tous les professionnels marocains d’Europe ne sont pas forcément sélectionnables, surtout s’ils sont blessés ou en méforme, les joueurs locaux de la Botola auraient aussi dû avoir leur place en équipe nationale», justifie-t-il.

C'est en tout cas ceq u'il aurait faits'il était resté en place, avec la garantie, au minimum, d'une place en quart de finale de la CAn gabonaise.


Par Houda Amine
Le 18/01/2017 à 19h10, mis à jour le 19/01/2017 à 07h24