CAN 2017. Lions de l'Atlas: les cafouillages se multiplient avant l'arrivée au Gabon

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Le sélectionneur national a choisi les Émirats arabes unis pour le stage de préparation de l'équipe nationale, à la CAN 2017, qui se tiendra au Gabon du 14 janvier au 5 février. Mais depuis l'arrivée des Lions à Al Aïn rien ne va plus, et les mauvaises nouvelles s'enchaînent. Blessures et annulations des matchs amicaux ... Bref, on y va la tête la première.

Le 07/01/2017 à 13h48

Espérons pour le football national que le sélectionneur, Hervé Renard sache ce qu'il fait. Car sincèrement, le football marocain ne survivra pas à une nouvelle désillusion surtout que le technicien français a promis de mener les lions de l'Atlas aux quarts de finale de la compétition. Pas assez ambitieux ? Il préfère dire qu'il est réaliste et que le Maroc n'a pas connu de deuxième tour depuis 2004. 

La réalité des chiffres contraste avec son esprit superstitieux. Il choisit  la concentration aux Émirats arabes unis parce que tout simplement cela lui a porté chance avec la Côte d'Ivoire championne en 2015 ou le Ghana finaliste en 2008. Un choix qui n'est nullement cartésien.

Actuellement, on n'a aucune idée du réel niveau de ce "groupe" dont parle Hervé Renard. Cet esprit de groupe, on ne le voit que sur des images et ce  pendant que les nations qui participent à la CAN jouent des matchs amicaux pour parfaire leurs conditions physiques et leurs autoatismes. Par contre les Lions de l'Atlas se sont contentés d'un petit match, "entre amis". On est devenu si mauvais qu'on a du mal à trouver un adversaire alors que la fédération avait une semaine pour corriger l'impardonnable erreur de vouloir jouer contre l'Iran en terres émiraties. 

L'absence de "sparring-partner", en plus des blessures, a mis Renard dans une situation peu commode.  Pour parer à cette situation inectricable,  il a convenu un match amical avec une équipe émiratie. Cette dernière avait décidemment mieux à faire, que d'affronter des Lions sans crocs, et surtout sans fierté. La réalité est que notre football n'est plus apprécié, à l'époque le fait de voir les passements de jambes de Hadji et les feintes d'Ahmed El Bahja faisaint que les équipes se bousculaient pour affronter les Lions de l'Atlas, et faire plaisir à leurs supporters. 

Vivement la CAN, pour redonner un peu de couleurs à un fanion qui devient poussiéreux, faute de résultats. Reste à savoir, si on dépassera la phase de poule ... 13 ans après.

Le 07/01/2017 à 13h48