Deux joueurs du Wydad de Casablanca (Amine Attouchi et Ismail El Haddad) et un du FUS de Rabat (Mohamed Nahiri) ont été rappelés par le sélectionneur national, Hervé Renard, pour le stage de préparation aux Emirats arabes unis. Ils sont les seuls représentants de la Botola D1 en équipe nationale pour la campagne de la CAN 2017.
Cependant, sachant que les trois joueurs évoluent dans des compartiments de jeu où les prétendants pour une place de titulaire se bousculent au portillon, il y a de fortes de chances que l'un d'entre eux, voire tous soient éliminés de la liste définitives des partants pour le Gabon.
Le rappel de ces seuls trois joueurs prouve, si besoin était, que le championnat national de football ne produit pas des joueurs qui trouvent grâce aux yeux des séléctionneurs de l'équipe natonale première. Sans doute, des voix vont s'élever pour crier à l'injustice et faire savoir à Renard que plusieurs joueurs de la Botola méritent amplement de porter le maillot vert rouge et défendraient mieux les couleurs nationales.
Difficile de donner raison à ceux qui avancent pareils arguments. Surtout quand on sait que, à de très rares exceptions près, les clubs nationaux sont empêtrés dans d'énormes difficultés financières empêchant la concentration des joueurs. A l'image des joueurs du Raja de Casablanca qui pensent plus au règlement de leurs arriérés de salaires et primes qu'à leurs matchs, comme ils l'ont dit eux-mêmes lors d'une conférence de presse.
Cependant, une chose est sûre: c'est à l'heure du bilan que l'on jugera si le choix de Renard était ou non judicieux.
