Qu’on ne se paie pas de mots : le maréchal Jamal Sellami est inquiet, perplexe: on assure que les préparatifs pour le CHAN 2018 connaissent quelques difficultés et qu'aucune équipe n'est disponible pour se mesurer à ses protégés. Après le désistement du Cameroun, la fédération vient de donner un signe de dépit contre l'agenda très chargé des compétitions continentales.
Le stage de préparation des Locaux, qui n'est pas rythmé par des matches amicaux, se tient à Maâmoura, leur quartier général qui abrite le centre d'entraînement. Le technicien local en profitera pour peaufiner ses choix et arrêter son casting définitif pour désigner la liste des joueurs qui disputeront la double confrontation contre les Égyptiens, dans le cadre des compétitions du CHAN qui se dérouleront en janvier 2018 au Kenya.
Si Sellami souhaite se reposer sur la colonne vertébrale de l'équipe, nul doute qu’il prendra en compte le rendement, la performance et l’état de forme de ses protégés lors des dernières semaines. Adepte de la clarté, l'entraîneur de 46 ans devrait retenir 23 joueurs et désigner des réservistes pour pallier d’éventuels forfaits qui pourront survenir à la dernière minute.
Au milieu de ces doutes qui entourent la préparation des Locaux, qui vivent au jour le jour, tous les regards se portent sur les absents; dont Mohamed Fouzir et Mohamed Nouhiri, présents avec l'équipe A. Si Sellami poursuit avec persévérance, avec suite, avec énergie la formation d'une équipe compétitive avec la pensée ne laisser rien d’inachevé, il compte sur la cohésion de ses soldats sur le terrain pour abjurer toutes les difficultés. Il les appelle à ceindre l’épée, à revêtir le casque et la cuirasse pour montrer l'étendue de leur bon vouloir et qu’ils ne vont pas acquérir la réussite à tout prix.
