Si on se fie au match aller (courte victoire 1-0), on se dit qu’il ne vaut mieux pas s’attendre à un grand spectacle entre ses deux formations. Mais il existe une différence entre les Lions de Badou Zaki qui ont difficilement battus des Libyens en manque de compétition 1-0 au match aller, et ceux qui ont fait chuter, deux fois de suite, la première nation africaine au classement Fifa, à savoir, le Cap-Vert.
Le point commun entre l’ère Zaki et celle de Renard c’est la liesse populaire créée à chaque concentration des Lions de l’Atlas dans une ville marocaine. Alors que les Marocains commençaient à perdre l’espoir de revoir un jour le drapeau national en coupe du monde, Hervé Renard est arrivé avec une envie de gagner parfaitement transmise aux 11 hommes sur le terrain. Hervé et les siens ont assuré l’essentiel en battant le Cap-Vert aller retour et espèrent récidiver face à la Libye ce soir (19h) à Tunis.
Mais mis à part le sentiment de voir un groupe plus soudé, et l’impression de voir une famille à nouveau réunie, y’a t-il une réelle différence entre les Lions de Badou et ceux de Renard ? Si différence existe, on la verra aujourd’hui sur le terrain, puisque bien que privé de quelques joueurs clefs à l’instar de Sofiane Boufal et en trainant la polémique de l’affaire chicha, le sélectionneur national a à sa disposition un grand nombre de joueurs professionnels qui sont censés le rester jusqu’au bout, malgré une qualification d’ores et déjà scellée.
Vidéo: Résumé du match aller (1-0):
