Abdeljalil Jbira, ancien latéral gauche du Raja Casablanca et ex-international marocain, a entamé une nouvelle aventure loin des pelouses. Loin de raccrocher définitivement les crampons, il s’est lancé, presque naturellement, dans une passion de jeunesse: le cyclisme.
Dans une déclaration accordée à «Le360 Sport», Jbira confie que ce virage vers le deux-roues n’est pas le fruit du hasard. «J’ai commencé à faire du vélo dès l’âge de 14 ans. C’était même ma première passion, avant que le football ne prenne le dessus», explique-t-il avec un brin de nostalgie.
Originaire de Marrakech, où il a fait ses premiers pas footballistiques sous les couleurs du Kawkab local, Jbira a choisi de renouer avec le cyclisme après une pause dans sa carrière de footballeur. Pas une retraite, précise-t-il, mais une parenthèse. Pour rester actif physiquement et combler le vide laissé par l’arrêt de la compétition, il a rejoint l’Association des Champions de Marrakech.
«Pour moi, le cyclisme reste une passion. Je suis loin du niveau professionnel. Il y a des coureurs très entraînés, mais je progresse doucement. Le foot m’a éloigné de cette discipline pendant des années», reconnaît-il humblement.
Sacré champion d’Afrique avec les Lions de l’Atlas locaux lors du CHAN, Jbira ne cache pas les exigences du cyclisme: «C’est un sport très difficile, mais incroyablement gratifiant. Il m’aide à dépasser mes limites et à apprécier la beauté des paysages».
L’ancien défenseur encourage vivement les Marocains à s’ouvrir davantage à cette discipline, trop souvent reléguée dans l’ombre médiatique. «Le cyclisme mérite plus de lumière. C’est un sport complet et accessible», lance-t-il comme un appel.
Engagé dans plusieurs compétitions régionales et locales, Jbira a déjà signé quelques performances honorables, comme lors de la dernière course tenue à Settat, où il s’est distingué par sa ténacité.
Quant à son avenir footballistique, le joueur de 35 ans reste ouvert: «Je suis sans club pour le moment, mais je n’ai pas encore décidé de mettre fin à ma carrière. J’attends de voir ce que l’avenir me réserve».
Abdeljalil Jbira. DR