«La Fifa a réitéré aujourd'hui (jeudi) son invitation à rencontrer l'Association des ligues mondiales et la Fifpro pour discuter du calendrier, n'ayant reçu aucune réponse à une lettre du 10 mai 2024», a expliqué un de ses porte -les libérations conditionnelles.
Le 23 juillet, le syndicat des joueurs et l'association des ligues avaient fait partie de leur intention de saisir la Commission européenne pour une requête contre la Fifa et son calendrier jugé trop chargé.
Les deux entités reprochent notamment à l'instance mondiale de ne pas les inclure dans son processus de décision.
Ce que la Fifa conteste dans son communiqué jeudi : "Il existe une voie plus productive pour le football que la menace d'une action en justice et l'offre d'engager un dialogue reste sur la table", écrit-elle.
Au cœur de ce conflit, le futur Mondial des clubs à 32 équipes, nouvelle compétition organisée à l'été 2025 aux États-Unis, qui, ajouté à celles déjà existantes, rend "un calendrier international au-delà de la saturation, (. ..), "devenu intenable pour les ligues nationales et dangereux pour la santé des joueurs", estime la Fifpro Europe et l'association des ligues.
A cette menace de plainte, la Fifa avait déjà réagi sur le réseau social X, affirmant que "le calendrier avait été approuvé à l'unanimité" lors d'un conseil où siégeaient des représentants du football européen.
Elle avait également brandi en étendard une étude du CIES (Centre international d'études du sport) car «les clubs ne contestent pas plus de matches par saison, ce qui va à l'encontre de la croyance d'un calendrier (.. .) de plus en plus chargé».
De 2012 à 2024, «le nombre moyen de rencontres par club et par saison est resté stable juste au-dessus de 40. Seulement 5% des équipes disputées en moyenne plus de 60 matches par saison (matchs amicaux non-inclus», précisait cette étude indépendante.