La presse internationale est longuement revenue sur l’attribution officielle de l’organisation de la Coupe du Monde 2030 au trio Maroc-Espagne-Portugal, mercredi 11 décembre, lors du congrès extraordinaire de la FIFA, qui s’est tenu en visioconférence.
«Six pays, trois continents, un centenaire et une salve d’applaudissements», décrit le Parisien au sujet de la cérémonie d’hier. Jeune Afrique fait état d’un «montage inédit», en évoquant les trois premiers matchs de la compétition, attendus en Uruguay, en Argentine et au Paraguay pour célébrer le centenaire du Mondial. «Le Maroc accueille une Coupe du Monde et il a décidé de marquer les esprits», lance Eurosport, en référence au futur Stade Hassan II, un joyau incomparable.
«Get those flights booked (réservez vos billets d’avion)», commente le Sun en Angleterre en référence au fait que le Mondial se tiendra sur trois continents. «Morocco, meanwhile, has the ambition to host the final in Casablanca (Le Maroc a l’ambition d’accueillir la finale à Casablanca)», rappelle The Athletic aux Etats-Unis, en référence au fait que le Bernabeu soit également un des candidats potentiels.
«La Coupe du monde 2030 est déjà une réalité et, avec l’aide du Portugal et du Maroc, elle façonnera une Coupe du Monde en moins de six ans, quarante-huit ans plus tard», écrit Marca. «L’Espagne est Mondiale!», titre sobrement AS. «Ce qui était déjà connu, est devenu officiel», écrit Mundo Deportivo qui a choisi de se focaliser sur le match de Ligue des Champions FC Barcelone-Borussia Dortmund.
Du côté portugais, O Jogo se focalise sur l’aspect financier: «l’organisation aura un impact de plus de 800 millions d’euros sur le PIB et sera associée à 20.000 emplois au Portugal». «Gardez-moi une part de la Coupe du Monde, s’il vous plaît», titre A Bola, l’autre mastodonte de la presse portugaise. Le Portugal est engagé avec 3 stades: deux à Lisbonne et un à Porto, contre 11 pour l’Espagne et 6 pour le Maroc.