Affaire de «l’Escobar du Sahara»: les accusations retenues contre Bioui et Naciri, après la procédure d’instruction

Said Naciri (dr) et Abdenbi Bioui.

Said Naciri (dr) et Abdenbi Bioui.. DR

Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca vient de boucler la procédure d’instruction de l’affaire de «l’Escobar du Sahara», en définissant les chefs d’accusations retenus contre chaque mis en cause. Voici les accusations retenues contre les principaux accusés dans cette affaire, Abdenbi Bioui et Saïd Naciri, dans cette revue de presse tirée d’Al Akhbar.

Le 26/03/2024 à 11h54

Les vingt-cinq accusés dans l’affaire de «l’Escobar du Sahara» ont tous été inculpés, après la fin de l’étape d’instruction du dossier. En effet, «le juge d’instruction vient d’arrêter et de transmettre au procureur général du Roi, près la Cour d’appel de Casablanca, les chefs d’accusations retenus contre chaque mis en cause dans cette affaire, dont Abdenbi Bioui, président du conseil de la région de l’Oriental, et Saïd Naciri, président du conseil préfectoral de Casablanca», relaie Al Akhbar de ce mardi 26 mars 2024.

Ainsi, selon les sources du quotidien, Abdenbi Bioui est entre autres poursuivi pour «faux en écriture publique», «faux et usage de faux», «extorsion de fonds», «falsification», «participation à une entente en vue de la détention, l’exportation et la commercialisation de drogues», «recel», «usage de faux en écriture publique», «faux témoignages», «mise en service de véhicules sans immatriculation», «complicité» et «tentative d’exportation de stupéfiants sans autorisation des autorités compétentes».

Pour ce qui est du président du conseil préfectoral de Casablanca, Saïd Naciri, indiquent les mêmes sources, le juge d’instruction a retenu les chefs d’accusation suivants: «faux en écriture publique avec usage de faux», «escroquerie», «faux et usage de faux», «recel d’objets obtenus à l’aide de délits», «manipulation et falsification de chèques», «tentative d’exportation et de commercialisation de drogues sans autorisation», «importation de devises étrangères sans autorisation des autorités compétentes», «trafic d’influence», «facilitation de l’usage de drogues», et «participation à une entente en vue de la détention, du transport et de la commercialisation de drogues».

Après l’étape de la procédure d’instruction, commencera donc en audience publique le procès des différentes personnes impliquées dans cette affaire, ont indiqué les interlocuteurs interrogés par le quotidien.

Le 26/03/2024 à 11h54