Les kicks ravageurs de Mo Hamicha infligés à Calmente Mendes lors du Glory 98 ont confirmé une chose: le Marocain est un véritable prédateur sur le ring. Pourtant, il assure ne pas avoir préparé de plan de jeu spécifique: «J’ai regardé quelques combats, oui, mais je n’avais pas de stratégie particulière. J’ai juste suivi mon instinct».
Un instinct qui ne l’a pas trahi. Avec explosivité et un punch dévastateur, Hamicha a terrassé son adversaire espagnol par KO, décrochant ainsi son cinquième succès avec la promotion de kickboxing, et le 31ème KO de sa carrière (42 victoires pour 2 défaites).
Si Hamicha est habitué aux victoires expéditives dès le premier round, ses quatre premiers combats s’étant tous soldés par des KO, le duel face à Mendes lui a demandé plus de patience, achevant ainsi le combat à la troisième reprise. Une situation qu’il attribue aux blessures qui ont freiné sa préparation.
«J’ai mis du temps à récupérer. C’est difficile de revenir à 100% après une blessure. J’ai encore besoin de quelques combats pour retrouver mon meilleur niveau, mais les résultats parleront d’eux-mêmes», indique le kickboxeur marocain.
Bien qu’il ait des kicks redoutables, Mo Hamicha ne se limite pas à cette technique. Son arsenal de combat est varié: «Mon style mélange un peu tout. J’aime autant envoyer des directs, des genoux, que des kicks. J’apprécie chaque technique».
«Pendant le Ramadan, l’entraînement combiné au jeûne, c’est parfait. Je dirais même que c’est meilleur qu’en temps normal.»
— Mo Hamicha
La soirée du Glory 98 a également été marquée par la victoire spectaculaire de son compatriote et grand nom du circuit, Jamal Ben Saddik, qui s’est imposé par KO face à Uku Jürjendal en main event de la soirée. Un succès qui réjouit Hamicha, qui vise aussi une place parmi les légendes du kickboxing marocain:
«Je fais de mon mieux pour être la meilleure version de moi-même et pour devenir un grand champion pour les Marocains».
Actuellement en période de repos, le kickboxeur prévoit un retour sur le ring après le mois sacré du Ramadan, une période qu’il apprécie autant sur le plan spirituel que professionnel:
«C’est un mois spécial qui permet de se débarrasser des mauvaises habitudes. Et l’entraînement combiné au jeûne, c’est parfait, je dirais même que c’est meilleur qu’en temps normal».
Remy Sapuletej
Un Maroc terre de kickboxing
Originaire d’Oujda, Mo Hamicha porte haut les couleurs du Maroc et se dit fier de représenter son pays à l’international: «Je suis 100% Marocain. Je respire le Maroc».
Interpelé sur le niveau du kickboxing au Royaume, Hamicha souligne la présence de nombreux talents et l’excellente qualité des écoles de formation: «Il y a de très bonnes écoles au Maroc. C’est déjà une grande nation de la discipline, et je pense que cela va encore s’améliorer».
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