L’édition arabe du magazine de mode américain Vogue, distribuée dans toute la région MENA, a réalisé une interview croisée d’Achraf Hakimi et Imaan Hammam deux figures incontournables du Monde arabe, qui sont d’ailleurs amis. Ladite interview a été faite à Paris (France) à la veille d’une rencontre de Ligue 1 et a pris une heure.
Le joueur raconte à son interlocutrice son attachement pour le ballon rond: «j’ai toujours eu une passion profonde pour le football. Ma mère a essayé de m’initier à la natation, mais j’étais décidé à jouer au football. Dès le moment où j’ai pris un ballon, j’ai su que c’était mon rêve. Depuis, j’ai consacré ma vie à poursuivre ce rêve, et me voilà aujourd’hui en train de le vivre».
Imaan Hammam, immense Top Model aux 25 couvertures de Vogue au niveau international, interroge ensuite le Lion de l’Atlas au sujet des mauvais et bons aspects de la célébrité: «je pense que le pire, c’est que je n’ai pas l’intimité que j’aimerais avoir. Le mieux, c’est que je peux communiquer avec beaucoup de gens».
«Au-delà des titres et des réalisations personnelles, ma plus grande réussite a été d’annoncer à mes parents qu’ils n’avaient plus besoin de travailler. Ce moment signifiait tout pour moi: leur montrer que leurs sacrifices avaient porté leurs fruits et que je pouvais les soutenir tout en poursuivant ma passion. C’est ma plus grande réussite», raconte le joueur du Paris Saint-Germain citant ses parents comme sa plus grande source d’inspiration.
«Comme on dit, rien n’est plus grand qu’une mère. Tout ce que je suis aujourd’hui, je le dois à elle. Elle m’a appris des valeurs, le respect et les principes qui me guident au quotidien. Elle est le fondement de ma vie et je lui dois tout. Mon amour et mon admiration pour elle sont infinis», ajoute l’ancien du Real Madrid, visiblement ému.
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«Le Maroc a toujours fait partie de moi, peu importe où j’ai vécu. C’est ma maison, mes racines et le pays de mes parents. Depuis que je suis petit, nous nous y rendons régulièrement et restons connectés à la culture et aux traditions. Même lorsque je suis loin, mon lien avec le Maroc reste indéfectible», poursuite le natif de Madrid, 26 ans.
Enfin, il évoque ses deux fils: «ce sont vraiment de beaux enfants aimants. Je fais de mon mieux pour leur donner tout l’amour et l’attention que je peux, mais ce qui compte le plus pour moi, c’est de leur inculquer de solides valeurs fondamentales: le respect, la gentillesse et la compassion envers chacun. Je veux qu’ils grandissent en sachant l’importance de l’amour et qu’ils passent du temps ensemble. C’est le genre de père que je m’efforce d’être».