Complexe Mohammed V: aucune amélioration visible sur la pelouse

VidéoLa pelouse du Complexe Mohammed V, vivement critiquée après le match amical entre le Wydad et le Séville FC, a pu sembler légèrement meilleure quatre jours plus tard face au FC Porto, mais en réalité, aucun changement significatif n’a été constaté.

Le 01/06/2025 à 13h41

À peine quelques semaines après la réouverture en avril dernier du Complexe Mohammed V, la pelouse du stade mythique de Casablanca est apparue fortement dégradée lors du match amical opposant le WAC au Séville FC, suscitant l’indignation des supporters et des observateurs. Pourtant, quatre jours plus tard, lors de la rencontre face au FC Porto, le terrain demeurait dans un état tout aussi préoccupant.

Avant la rencontre contre le FC Porto, Karim Glaibi, membre du Conseil de la ville de Casablanca, avait réagi aux critiques en apportant plusieurs précisions sur l’état du terrain. Il avait alors expliqué que la pelouse actuelle est composée d’un gazon hybride combinant le Ray Grass, adapté au climat froid, et le Bermuda, qui se développe dans les conditions chaudes. Cette période de transition entre les deux types de gazon serait à l’origine des irrégularités constatées.

Glaibi a ajouté que des opérations de maintenance ont été menées entre le 13 et le 20 mai afin d’améliorer l’uniformité de la pelouse, rappelant que le complexe avait subi d’importants travaux avant sa réouverture. Il a assuré que la qualité reste une priorité, surtout en vue de la prochaine CAN 2025 que le Maroc doit accueillir.

Il faut dire que la pelouse de «Donor», restée inutilisée pendant près d’un an et demi, a été rapidement sollicitée depuis sa réouverture officielle lors du derby WAC-Raja du 12 avril.

Depuis cette date, plusieurs matchs s’y sont enchaînés à un rythme soutenu : RCA-HUSA (23 avril), WAC-AS FAR (3 mai), RCA-DHJ (8 mai), WAC-RCAZ (11 mai), avant le fameux amical face au club andalou.

Une cadence intense qui interroge sur la capacité du stade à maintenir une pelouse de qualité dans la durée. Et surtout si l’enchainement des rencontres, comme c’est le cas pendant la CAN, pourrait déterrer les mêmes soucis.

Par Anas Zabari et Khalil Essalak
Le 01/06/2025 à 13h41