Dans la continuité du renforcement des liens bilatéraux entre la France et le Maroc, amorcé notamment lors du voyage d’État au Maroc du président français Emmanuel Macron en octobre 2024, un forum d’affaires Maroc–France s’est tenu au Complexe Sportif Mohammed VI. Organisé conjointement par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), Bpifrance et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), ce rendez-vous a réuni plusieurs figures de premier plan, telles que Fouzi Lekjaa, président de la FRMF, Laurent Saint-Martin, ministre délégué français chargé du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, Olivier Vincent, directeur exécutif de l’Export à Bpifrance, ou encore Walid Regragui, sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc.
L’événement vise à anticiper les opportunités économiques majeures liées à l’organisation du prochain Mondial 2030, tout en favorisant l’émergence de nouveaux partenariats concrets entre les deux pays.
Ainsi, une task force a été lancée, laquelle permettra de faire un suivi fin et concret de toutes les coopérations, entre les entreprises et organisations des deux pays. Une opportunité de collaborer avec ambition, dans une logique de partage d’expertise. Le travail de la task force commune ne se limite pas à la préparation du Mondial 2030, mais aussi, tous les événements sportifs qui le précèdent.
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Pour ouvrir la cérémonie, Laurent Saint-Martin a insisté sur l’essor de l’économie du sport, devenue un levier stratégique pour la France comme pour le Maroc. Il a rappelé que la France s’est imposée ces dernières années comme une terre d’accueil de grands événements sportifs, en organisant notamment les Jeux Olympiques de Paris 2024, la Coupe du Monde de rugby et l’Euro 2016.
Pour sa part, le Maroc confirme son positionnement régional et continental en accueillant la CAN U23, la CAN féminine, la CAN U17, et en se préparant à organiser cinq éditions consécutives de la Coupe du monde féminine U17, la CAN 2025, ainsi que la Coupe du Monde 2030.
Saint-Martin a également mis en avant l’alignement des visions entre le roi Mohammed VI et le président français Emmanuel Macron, qui voient dans le sport un vecteur de développement, de cohésion sociale et de transformation durable.
Dans ce cadre, le Maroc et la France s’affirment comme deux acteurs majeurs du sport mondial, non seulement par leur capacité à accueillir des compétitions de haut niveau, mais aussi par leur volonté commune d’en faire un moteur de progrès économique et social.
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De son côté, Fouzi Lekjaa, président de la FRMF et ministre délégué chargé du Budget, a souligné le modèle de développement impulsé par le roi Mohammed VI, axé sur la jeunesse et le sport comme leviers d’épanouissement et d’émancipation.
Il a rappelé que les liens entre les deux pays dépassent le cadre conjoncturel d’un tournoi mondial: ils relèvent d’une histoire commune, d’un héritage civilisationnel et d’un partenariat stratégique en constante évolution.
Pour sa part, Olivier Vincent, directeur exécutif de l’Export à Bpifrance, a déclaré: «Nous sommes fiers de collaborer avec le Maroc pour les prochaines grandes compétitions, notamment la Coupe du Monde 2030. Cette coopération traduit notre volonté de travailler ensemble, de partager nos expertises et de réussir, ensemble, ce grand rendez-vous».
Le vice-président général de la CGEM, Mehdi Tazi, a quant à lui, mis en avant les nombreux chantiers structurants en cours au Royaume: ports, autoroutes, énergies renouvelables, infrastructures sportives.
Enfin, Walid Regragui, sélectionneur des Lions de l’Atlas, a salué «la nouvelle énergie qui s’écrit au Maroc», portée par la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il a exprimé son rêve de voir le Royaume organiser l’une des plus belles éditions de l’histoire de la Coupe du Monde, en 2030, après celle du Qatar en 2022, et a confié espérer une finale Maroc–France lors du prochain Mondial en 2026.