Intervenant lors de la cérémonie de remise des badges FIFA aux nouveaux arbitres promus, Fouzi Lekjaa a tenu à rappeler que la promotion du football national est étroitement liée à celle de l’arbitrage, qui reste un élément incontournable dans le système footballistique national.
«Nous voulons que notre arbitrage soit une composante majeure, contribuant au développement que ne cesse de connaître le football marocain», a indiqué le patron de la FRMF.
Et Fouzi Lekja de préciser que « l’arbitrage, comme les autres composantes du football – joueurs, entraîneurs et formation –, nécessite un travail régulier et progressif pour évoluer. Une prestation parfaite en arbitrage est difficile à atteindre, et des lacunes existeront toujours, mais elles doivent être corrigées par un travail constant et une évaluation constructive. Si on réagit aux critiques, on ne fera que perdre du temps.»
Selon le président de FRMF, l’approche adéquate pour la réforme de l’arbitrage et sa promotion passe obligatoirement par un processus graduel. Comme dans toutes les composantes du football national, «nous devons procéder step by step».
Il a, par ailleurs, expliqué que la fonction d’arbitre demeure une mission délicate puisqu’elle demande une prise de décision ferme et immédiate qui requiert un sens de l’éthique et des valeurs, aux côtés de la loi et de la technologie.
«Notre objectif est d’avoir entre 10 et 15 arbitres marocains présents lors des grandes compétitions internationales, et de maintenir notre présence dans les grands matchs de la Coupe du Monde et de la Coupe d’Afrique des Nations. Nous ne voulons pas que la participation de l’arbitre défunt Saïd Belqola (arbitre de la finale du Mondial 1998, ndlr) reste un cas unique dans les annales de l’arbitrage marocain,» a-t-il conclu.
DR
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