Visiblement les pourparlers entre la Fédération algérienne de football (FAF) et les entraineurs figurant sur sa short list pour remplacer Djamel Belmadi ont échoués et le président Walid Sadi se trouve dans l’impasse.
Si Hervé Renard, priorité de la FAF, a décliné l'offre en raison de son engagement avec la sélection féminine française, l’entraineur belge Hugo Boos a rejeté l’offre algérienne tout en regrettant son passage dans le football algérien.
«J’étais deux fois en Algérie (2014, JS Kabylie et 2015, NA Hussein Dey), je n’aurais jamais dû aller là-bas. C’était de très mauvais choix, et je pense que j’aurais dû avoir un peu de patience que d’y aller», a déclaré le technicien belge qui a mené les Bafana Bafana à la troisième place de la CAN 2023.
De son côté, le coach portugais Carlos Queiroz, évoqué comme éventuel successeur à Djamel Belmadi, a également rejetté l’offre algérienne tout en restant évasif sur les raisons de son rejet.
Certains médias algériens ont avancés les exigences financières du Portugais, mais il n’en est rien. Des sources proches de Queiroz affirment qu’il ne souhaite pas travailler dans l’ambiance qui prévaut dans le football algérien.
Toujours selon les médias algériens, Walid Sadi serait en attente d’une réponse d’un autre technicien portugais: José Peseiro, entraineur du Nigéria, finaliste malheureux de la dernière CAN. En cas d'un nouveau refus, le nouveau patron du football algérien se tournerait vers Vahid Halilhodžić ou le recours à un technicien national.
Pour rappel, le divorce entre la FAF et Djamel Belmadi n’est pas encore juridiquement consommé. L’ayant débarqué après la piètre prestation des Fennecs lors de la CAN 2023, les caporaux cherchent toujours une astuce pour ne pas verser le moindre dinar de dédommagement à l’ex-coach.