Plusieurs chantiers attendent le nouveau président de la CAF. Au moment de l’annonce du nom d’Ahmad Ahmad en tant que vainqueur aux dépens de Issa Hayatou, on savait bien que l’homme héritait d’un lourd fardeau. Une confédération aux idées vieillissantes, qu’Ahmad promet de révolutionner. Parmi les dossiers qui seront présentés au nouveau comité exécutif de la CAF, le passage de la coupe d’Afrique des nations de 16 à 24 équipes (deux groupes de plus), en plus de l’organisation tous les 4 ans qu’Issa Hayatou refusait catégoriquement.
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Deux réformes très importantes pour le football africain, mais qui ne feront pas l’unanimité. Si dans les coulisses, l’ancien président refusait catégoriquement ces deux propositions, la nouvelle génération des dirigeants pourrait avoir une autre vision. Les raisons avancées par Hayatou ne sont plus valables. Pour le Camerounais, la CAN avait tout son charme en étant jouée en janvier. Mais toutes ces choses sont désormais remises sur le tapis, car Ahmad Ahmad a été élu avec la bénédiction du président de la FIFA, Gianni Infantino.
Le nouvel homme fort de la FIFA avait réagi positivement au changement au sein de la CAF. Ce dernier, était surtout celui qui avait ouvertement exprimé son envie de voir un mondial à 48 équipes. Un rêve qui deviendra réalité dès 2026.
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Force est de constater que le dossier reviendra sur les tables du comité exécutif de la CAF, et sera certainement traité d’une autre manière. Si la CAN s’ouvre à plusieurs pays, cela rentrerait parfaitement dans le cadre du programme d’Ahmad Ahmad, qui dit vouloir rendre le football encore plus populaire en Afrique. Lors de sa campagne, le Malgache affirmait que la CAF sera ouverte au dialogue avec son élection et que toutes les composantes de la confédération auront leur mot à dire. Lors d'une interview accordée à le360sport, l'homme promettait beaucoup de belles choses. On le cite:
"Sur la forme, je veux résolument incarner un nouveau mode de gouvernance. Je ne serai pas un président qui décide seul dans son bureau de façon autocratique mais je ferai participer toutes les associations nationales dans mes grandes décisions. Sur le fond, je ménerai tout d’abord un audit pour cerner de façon précise et efficace les manques et les besoins de la CAF. Je veux être mettre en place une gestion moderne, dynamique et surtout transparente. Tous les dirigeants de la CAF seront soumis aux contrôles d’éligibilité et d’intégrité avant les élections."
Si le nouvel homme fort de la confédération africaine de football tient ses promesses de campagne, on pourrait donc bientôt avoir droit à une CAN élargie, organisée tous les 4 ans, au grand bonheur des clubs européens et n'en déplaise aux lobbying des chaînes TV.
