Dans un article publié ce lundi 26 août, le média français Le Point se montre admiratif du changement de dimension du football marocain, ces dernières années. Le pays étant devenu «un poids lourd» au niveau du football mondial.
L’article met en avant plusieurs points sur lesquels un travail monumental a été abattu: les résultats en compétition, en nette amélioration au fil des ans, le considérable développement des différentes infrastructures, mais aussi la co-organisation de la Coupe du Monde en 2030, une grande consécration. L’ambition du Maroc est gratifiée.
Des résultats inédits qui suscitent l’admiration
Le Point rappelle que le Maroc est quatrième de la Coupe du Monde Qatar-2022, médaillé de bronze aux JO de Paris 2024, et a été la première sélection issue d’Afrique du Nord à se hisser au second tour d'une Coupe du monde féminine (Australie-Nouvelle Zélande 2023). «Le Maroc a le vent en poupe ces dernières années», estime le média qui affirme que «ces bons résultats ne sont pas le fruit du hasard». Il explique en effet qu’un «grand projet de rénovation» a été entamé pour parvenir à ces résultats impressionnants.
Des binationaux séduits
«Infrastructures, accueils de compétitions, détection des talents, binationaux: sous l'impulsion du roi Mohammed VI, le Maroc a lancé son plan de développement du ballon rond au tournant des années 2010», affirme Le Point.
Il est ici question de l’Académie Mohammed VI, un modèle de réussite et d’excellence qui a offert un nombre incalculable de talents aux différentes catégories des sélections nationales, dont les Youssef En-Nesyri, Azzedine Ounahi et autres Nayef Aguerd. Mais aussi des Oussama Targhalline et Abdelhamid Ait Boudlal, de jeunes joueurs aussi prometteurs que talentueux.
Le Point évoque également le Complexe Mohammed VI de Maâmora, un haut lieu du football national et authentique joyaux de l’infrastructure sportive. Un complexe qui «fait la fierté du pays et permet d'attirer des joueurs». Dotés du nec plus ultra en termes d’équipements, il accueille constamment des sélections locales et continentales mais aussi des événements de premier rangs, à l’image des CAF Awards 2022.
Toutes les sélections mises en avant
Le Point salue également le fait que cette avancée admirable du Maroc concerne toutes les sélections, y compris les féminines et celle du futsal. «En 2019, on comptait sept sélections pour les hommes, les féminines et le futsal, elles sont désormais 18 à occuper le centre», écrit le média qui rappelle que 60 millions d’euros ont été injectés pour développer ce secteur.
Le rôle prépondérant de la FRMF au niveau continental est également abordé. Le Maroc est présenté comme «un acteur majeur pour le continent africain et la Confédération africaine de football s'appuie énormément sur le pays africain». 45 partenariats ayant été développés avec 54 fédérations. De plus, chaque année, une promotion de 30 coachs, dont 15 issus des autres pays d’Afrique, obtiennent la licence d'entraîneur CAF A, un diplôme que le Maroc est le seul à proposer. Le Maroc a également été le premier pays à introduire l'arbitrage vidéo dans le continent.
Prêt pour Yallavamos2030
«L'organisation de tournois majeurs est la dernière pierre à l'édifice selon de nombreux observateurs», écrit Le Point en référence aux deux prochains grands rendez-vous que le pays organise: la CAN 2025 et le Mondial 2030 (conjointement avec l’Espagne et le Portugal). Le média explique que «pour l'occasion, un immense stade va être bâti à Casablanca avec une capacité d'accueil de 115.000 places. Dans ce sillage, d'autres types d'infrastructures sont prévus». Il est ici question du Stade Hassan II de Benslimane.
Enfin, le média s’interroge sur l’absence de titre continental récent pour la sélection A, les Lions de l’Atlas, mais estime que ça pourrait être rapidement réglé. «Le Maroc doit briller à la fois à travers ses stades et sur le terrain», affirme Le Point concernant la CAN 2025 que les Lions doivent donc remporter devant leur public et chez eux.