65 matchs, 4 345 minutes disputées, 10 buts, 14 passes décisives. Achraf Hakimi a tout simplement signé une saison exceptionnelle à Paris.
Défenseur de métier, attaquant par instinct, le Marocain a brillé dans toutes les compétition: en Ligue 1, en Ligue des champions, au Mondial des clubs ou encore avec les Lions de l’Atlas, avec qui il a inscrit 2 buts et délivré une passe décisive, depuis septembre 2024.
Et la presse française ne s’y trompe pas. Le Parisien a même titré cette semaine: «PSG : infatigable et multifonction, Achraf Hakimi, le super attaquant de Paris». Le quotidien souligne: «Au bout d’une saison interminable, où les organismes commencent à tirer dur, Achraf Hakimi apparaît comme un ovni. Inusable, infatigable, le latéral droit du PSG continue de galoper, encore et toujours, affichant des capacités athlétiques hors norme qui impressionnent».
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Lors du match décisif contre Seattle en Coupe du monde des clubs (2-0), Hakimi a enchaîné son 65e match depuis le 1er juillet 2024.
Lucien Favre, qui l’a dirigé à Dortmund de 2018 à 2020, a confié au Parisien: «Il était déjà très offensif sous mes ordres, mais ce qu’il fait au PSG est magnifique. Il apporte le surnombre, il est devenu un vrai leader de vestiaire».
Des mots forts, qui reflètent une reconnaissance grandissante. « Désormais, il sera toujours catalogué comme un joueur d’attaque. Il fait tout beaucoup mieux qu’avant. Il sait être dans les 16 mètres en occupant la bonne zone», rajoute le technicien.
«Je reste concentré sur les titres collectifs, pas les distinctions individuelles»
— Achraf Hakimi, sur le Ballon d'Or
Et naturellement, le débat du Ballon d’Or s’ouvre. Les internautes n’ont pas attendu: les hashtags #HakimiBallondOr fleurissent. Aux côtés d’autres candidats comme Ousmane Dembélé, Lamine Yamal ou Mohamed Salah, Hakimi a ses partisans, dont Jean-Michel Larqué, ancien Bleu et consultant RMC: «Comment peut-on passer à côté d’un joueur comme Hakimi, qui a réinventé le poste de latéral? Récompenser un joueur comme lui ferait du bien au football».
Kevin Diaz, lui aussi consultant chez RMC, y va de son commentaire: «Si je devais voter pour un Parisien, au vu de sa régularité et de ce qu’il fait avec sa sélection, je voterais Hakimi».
De son côté, le principal concerné reste humble: «Je suis honoré que les gens me voient comme un candidat au Ballon d’Or. Mais je reste concentré sur les titres collectifs, pas les distinctions individuelles».
Une réponse mesurée, mais logique. Car ce que propose Hakimi cette saison dépasse les simples distinctions individuelles ou les statistiques. C’est une démonstration de régularité, d’impact et de professionnalisme.
Performant en club comme en sélection, sur les pelouses de Ligue 1, du continent africain et désormais sur la scène mondiale avec un PSG en huitièmes du Mondial des clubs… Il ne manque qu’une Supercoupe de l’UEFA contre Tottenham en août prochain, pour compléter le tableau à l’échelle du club. Et, bien sûr, la CAN 2025 à domicile, côté sélection.
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