C’est dans un quartier populaire, Belkhyat, de la ville de Fès que tout a commencé pour le Lion de l’Atlas, Youssef En-Nesyri. C’est là, sur un petit terrain, connu sous le nom de ‘Chaâba’, qu’il a tapé ses premiers ballons avec les enfants du coin, devenus ses amis d’enfance. Aujourd’hui encore, ils se souviennent de son talent précoce et de sa détermination.
À l’occasion de son retour dans sa ville natale pour les deux matchs amicaux de l’EN, contre la Tunisie (victoire des Lions 2-0) et le Bénin (lundi 9 juin), pour la réouverture du Grand stade de Fès, nous sommes allés à leur rencontre.
«On voyait déjà en lui un futur grand joueur», confient plusieurs habitants du quartier. Ses anciens voisins sont fiers de voir «l’un des leurs» porter le maillot de la sélection nationale et briller dans plusieurs clubs européens.
«J’ai joué avec Youssef sur les terrains du quartier. Le voir aujourd’hui à la télé sous les couleurs de grands clubs européens, ça nous rend fiers», confie Abdelouahed Misbah, ami d’enfance de l’attaquant de 29 ans.
Khalid Ben Stitou, voisin d‘En-Nesyri dans le quartier Belkhayat, se remémore avec tendresse quelques souvenirs: «je me rappelle que Youssef jouait souvent avec mes enfants dans la rue. C’était un enfant très bien éduqué, issu d’une famille très gentille».
«C’est un garçon que tout le monde aimait ici. Il était toujours en train de courir derrière le ballon. Quand on le voit aujourd’hui réussir, on se dit que c’est mérité», confie Mouissa Mohamed, voisin de la famille En-Nesyri.
Pour sa part, l’attaquant de Fenerbahçe, titulaire face à la aux Aigles de Carthage, n’a pas caché son émotion de jouer dans sa ville natale. «Je suis très heureux de jouer ici, dans ma ville natale. C’est un rêve que je viens de réaliser», avait-il déclaré, visiblement touché.
Pour rappel, Youssef En-Nesyri retrouvera une nouvelle fois le public fassi, ce lundi 9 juin à partir de 21h, pour un second match amical face au Bénin, sur la pelouse du Grand Stade de Fès.
