Considéré comme l’un des artificiers du succès de la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal, pour l’organisation de la Coupe du monde 2030, Fernando Sanz a tiré à boulets rouges, sur l’actuel président de la Fédération espagnole de football (RFEF), Rafael Louzan, qui multiplie les sorties médiatiques depuis son élection mi-décembre.
«Après tous les efforts et les sacrifices consentis par les différentes villes (espagnoles), j’ai du mal à comprendre que l’une d’entre elles cède sa place à Valence,» s’est interrogé l’ancien joueur du Real Madrid. «Si c’est le cas, je n’aimerais pas être dans la peau du maire, du président de la région et celui du club. Ce sera un préjudice très important», a-t-il martelé au micro de ‘El Periodico de Aragon’.
Sanz voit d’un très mauvais œil également, l’insistance avec laquelle Louzan parle de la finale du Mondial 2030 au Santiago Bernabeu. «Une autre imprudence et une preuve d’ignorance (…) en tant qu’organisatrice de l’événement, cette décision relève de la FIFA. On ne peut pas dire ce qu’a dit Louzan de manière unilatérale. Cela me parait un manque de respect, dans ce cas envers le Maroc», a lâché Sanz.
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Présent à toutes les étapes de la candidature conjointe, Sanz a été limogé fin décembre, à la suite du changement de leadership au sein de la RFEF. Mais Rafael Louzan, qui risque de voir son élection invalidée par la Cour suprême espagnole, a multiplié les déclarations médiatiques mal calculées.
Louzan a par exemple affirmé que Valence devrait être une ville hôte du Mondial, alors que celle-ci n’a pas rempli les exigences de la FIFA, à temps.