Pendant les prestigieux tournois de golf du Trophée Hassan II et de la Coupe Lalla Meryem, la Fédération royale marocaine de golf, représentée par son premier Vice-président délégué Maitre Mustapha Zine, et son deuxième Vice-président délégué Hassan El Mansouri, et l’Agence marocaine antidopage, présidée par Dr Fatima Abouali, ont officialisé leur partenariat ce jeudi 6 février.
En présence du Pr Adil Ababou, Président de la Commission médicale, du Secrétaire général de la FRMG Abdellatif Idmahamma, les deux parties unissent leurs efforts pour influencer positivement le monde du golf. Leur collaboration vise à bâtir un avenir où le dopage n’aura plus sa place, non seulement au sein de cette discipline prestigieuse, mais également à l’échelle de toutes les fédérations.
Maître Zine s’est félicité de cette coopération au micro de Le360, affirmant que «ce partenariat est extrêmement important. Il se trouve que quelques fédérations marocaines étaient mal notées, et aujourd’hui, grâce à Dieu, le Maroc est sorti de cette zone rouge. On peut être fier de dire que toutes les fédérations marocaines luttent contre le dopage aujourd’hui».
Abdellatif Idmahamma note, pour sa part, que «l’intérêt est de sensibiliser les sportifs, mais aussi l’environnement qui les entoure, dont l’encadrement, les dirigeants, et même les parents. L’AMAD essaye de conclure des accords avec l’ensemble des fédérations, et celle du golf est une de ces fédérations qui tient à être exemplaire sur tous les plans.»
Lire aussi : Golf: coup d’envoi du 49e Trophée Hassan II et de la 28e Coupe Lalla Meryem
Adil Ababou, ajoute: «La FRMG est une fédération éthique, et puisqu’elle tient des organisations d’envergure nationales et internationales, elle se doit de sensibiliser aux problèmes de dopage, à travers plusieurs programmes au long terme, tels que des sessions annuelles de formations avec des encadrements et des coachs, pour garder l’image d’une discipline qui se veut propre et exemplaire à l’échelle mondiale».
Dr Fatima Abouali met, quant à elle, l’accent sur les missions de l’agence antidopage conformément à la loi parlementaire 97-12, qui interdit à tout sportif de commettre une violation des règles antidopage adoptée en 2016. Elle explique que «les conventions (de l’AMAD) donnent un angle de travail plus précis sur les programmes à instaurer pour chaque discipline, selon leurs particularités.»
Après un travail qui s’est étendu sur l’année entière, la présidente avoue qu’il a fallu plusieurs rencontres de sensibilisation et d’échange avec les acteurs de la discipline pour arriver à cette convention. «On peut se féliciter, signer avec une fédération aussi prestigieuse va donner l’exemple aux autres (fédérations), sachant que l’AMAD a déjà établi une trentaine de signatures avec ces acteurs sportifs».
La cérémonie s’est terminée par un échange symbolique des documents signés par Maitre Zine et Dr Abouali, marquant un moment solennel empreint de collaboration.
