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Le Maroc pourra-t-il succéder au Maroc?

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Le Maroc joue aujourd’hui son premier match du CHAN, avec l’espoir fou de gagner de nouveau la compétition. Malgré certaines réserves, on peut y croire…
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Disons-le tout de suite: si le Maroc parvient à gagner cette 6ème édition du CHAN, qui vient de s’ouvrir ce weekend au Cameroun, ce sera un authentique exploit. D’abord parce qu’aucune sélection africaine n’a réussi à gagner le CHAN deux fois de suite, ensuite parce que la sélection marocaine avance dans le brouillard depuis plusieurs mois.

Qui connait le niveau véritable de cette sélection marocaine? Probablement personne, en dehors du sélectionneur Houcine Ammouta. Le doute qui entoure le niveau de cette équipe est lié, surtout, aux choix opérés par ce même Ammouta. Au Maroc, la Botola est archi dominée depuis la saison dernière par trois équipes, qui sont très au-dessus des autres: les deux géants de Casablanca, Wydad et Raja, et Berkane. Les trois clubs regorgent de joueurs de talent et d’expérience, au gros bagage africain, qui savent voyager.

La logique sportive voudrait que Ammouta puise essentiellement dans ces trois clubs pour construire un onze solide, forcément homogène et aguerri, capable d’aller au bout. Mais Ammouta a choisi l’élargir le choix des possibles  il a pris «un peu de tout», ouvrant la porte à plusieurs clubs, avec des joueurs au vécu africain limité, parfois inexistant.

Pourquoi faire compliqué, quand on peut faire simple? Nous verrons si Ammouta a eu raison de prendre ce risque, parce que c’en est un. C’est d’ailleurs le genre de risques qui lui ressemble. Quand il a une conviction, il ne s’en écarte presque jamais, quoi qu’il arrive. On peut appeler cela «mourir pour ses idées». Mais on espère le contraire: que l‘obstiné ne meure pas mais triomphe. Ammouta, puisqu’on parle de lui, a certainement son équipe en tête, avec un schéma de jeu bien précis, qui ne repose pas uniquement sur l’homogénéité que lui aurait procuré un «mix» entre le Raja, le Wydad et Berkane. 

En tout cas, le Maroc sera attendu dans ce CHAN, lui qui avait largement dominé la dernière édition en date (2018, trois ans déjà). A l’époque, on s’en rappelle, le CHAN avait servi de tremplin pour un inconnu nommé Ayoub El Kaâbi. Neuf buts plus tard, le joueur du RAC, passé depuis par Berkane, a atterri dans le groupe choisi par Hervé Renard pour aller au Mondial 2018.

La trajectoire d’El Kaâbi montre, si besoin est, que le CHAN est une compétition utile, qui peut révéler ou relancer bien des talents. El Kaâbi sera d’ailleurs présent au Cameroun, où il fait office de star. L’actuel sociétaire du Wydad pourrait se servir de ce CHAN pour relancer de nouveau, et pour de bon, sa carrière.

Mais il y a un autre joueur dont le CHAN pourrait servir de magnifique tremplin: Soufiane Rahimi, qui a un talent fou, et qui pourrait se servir de ce tournoi africain avant de s’envoler en Europe. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

Entre nous, et rien que pour le magnifique champ d’expression que le CHAN offrira aux nombreux talents de la Botola, ce tournoi mérite d’être suivi avec beaucoup d’attention. Allez Maroc!

Par Footix marocain
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