Chaque match le confirme un peu plus: Achraf Hakimi est en train de réaliser l’une des plus grandes saisons de sa carrière. Et face à l’Inter Miami, en huitième de finale du Mondialito, le latéral marocain a une nouvelle fois été décisif.
Une performance qui alimente encore davantage le débat autour de sa candidature au Ballon d’Or, et dans son compte rendu du match, Onze Mondial ne cache pas son enthousiasme: «Plus que jamais, le débat pour sa candidature au Ballon d’Or est ouvert! Le latéral droit marocain continue d’afficher un niveau de jeu hallucinant. Dans tous les bons coups, impressionnant d’activité avec les incursions offensives dont il a le secret, Hakimi a même réussi à faire trembler les filets pour le 4-0 parisien. Une nouvelle démonstration du défenseur parisien».
Lire aussi : Ballon d’Or: Achraf Hakimi met tout le monde d’accord
Un but décisif de plus pour Hakimi, qui enchaîne les performances de haut vol dans les rencontres à élimination directe.
Avant ce huitième face à l’Inter Miami, il avait déjà marqué en demi-finale retour de Ligue des Champions face à Arsenal (2-1), mais aussi en finale de Coupe de France contre Reims (3-0) et en finale de Ligue des Champions face à l’Inter Milan (5-0).
Quatre matchs à fort enjeu, quatre buts. Pour un latéral droit, la statistique est parlante. Julien Aliane, chroniqueur dans l’émission L’Équipe de Choc, a salué sa régularité et son rôle central au PSG: «Il est devenu très adroit devant les buts. Ça a été le Parisien le plus régulier de la saison, et je pense sincèrement qu’il sera au moins dans le top 3. Je mets Lamine Yamal, Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi. Il a marqué en quart retour, en demi retour, et en finale de Ligue des Champions. Même Dembélé n’a pas fait ça. Pour moi, ce serait légendaire».
Et d’enchaîner: «Moi, je l’aurais mis à égalité avec Dembélé. C’est le co-capitaine, le patron de l’équipe. Quand c’était compliqué contre Botafogo, c’est lui qui a réagi. Il est toujours là, jamais blessé, et il a mis des buts importants».
L’influence du Lion de l’Atlas dépasse les frontières. Au Maroc aussi, il incarne un symbole fort: «Là-bas, c’est un vrai patron. J’étais à Marrakech pendant la demi-finale contre Arsenal, neuf passants sur dix regardaient le match pour lui. Les gens portaient le maillot du PSG».
Plus qu’une reconnaissance individuelle, sa candidature au Ballon d’Or porterait un message fort: «Ce serait une reconnaissance que, pour le Ballon d’Or, il n’y a pas que les buts et les passes décisives qui comptent».
