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La crise du Raja s’éternise: un comité provisoire serait-il la bonne solution?

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La crise du Raja de Casablanca s'empire de jour en jour et la colère des supporters monte également.
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Le malaise des verts inquiète. Après les protestations des adhérents, des supporters ainsi que la grève des joueurs qui réclament salaires et primes, les autorités locales tenteraient aussi de chercher une sortie de crise pour le prestigieux club casablancais. Pour beaucoup le départ du président Hasbane est inévitable dans les circonstances actuelles.

L’homme a fait le vide autour de lui et s’est attirée l’ire de la majorité des Rajaouis. Mauvaise gestion financière, que lui même reconnaît, des promesses jamais tenues, une assemblée générale toujours ajournée, le Raja ne mérite pas tout ca au moment où les résultats en Botola sont probants. Mohamed Aouzal, président du comité Directeur du Raja,  semble l’homme pour débloquer une situation qui n’a que trop duré et qui commence a faire peur à toute une ville. En refusant de s’entraîner lundi dernier et en menaçant de boycotter le match retour contre le club mauritanien de Nouadhibou, les joueurs ont sonné l’alarme à un président qui ne fait presque plus l’unanimité au sein des différentes composantes du club vert.

Un comité provisoire semble la solution la plus appropriée à la situation en attendant l’Assemblée générale. À moins que le malaise ne se poursuive et que le provisoire s’installe pour durer quelques temps. Si le départ de Hasbane apaisera les esprits, il n’en reste pas moins que la crise est essentiellement financière d’ou la nécessité de solutionner les soucis financiers en premier lieu afin de mettre le train vert sur de bons rails. Il faut dire qu’on est loin de la transformation des clubs en société anonyme prônée par la Fédération royale marocaine de football. Il faut dire aussi que la gestion de la majorité des clubs nationaux a du mal à répondre aux aspirations de la fédération et aux exigences du professionnalisme voulu pour le foot national. Une situation qui rappelle une époque où les autorités locales décidaient du sort des clubs et de leurs présidents.

Par Kamal Mountassir
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