"Que des gens de notre sport aient pu extorquer de l'argent à des athlètes coupables de violation des règles antidopage est odieux", déclare Coe dans le journal britannique.
Mercredi, la justice française a mis en examen l'ancien président de l'IAAF Lamine Diack pour corruption passive et blanchiment aggravé. Son conseiller juridique, l'avocat Habib Cissé, ainsi qu'un médecin, Gabriel Dollé, chargé de la lutte antidopage à l'IAAF jusque fin 2014, ont également été mis en examen, pour le seul chef de corruption passive. Les enquêteurs, qui ont lancé leurs investigations en août, tentent de déterminer si des cas de dopage, notamment d'athlètes russes, ont pu être couverts par les plus hautes instances de l'athlétisme mondial moyennant finances.
Malgré tout, Coe a tenu à mettre en avant la réussite de la lutte antidopage. "Qu'ils n'aient (finalement) pas pu cacher les résultats des contrôles antidopages est un témoignage en faveur du système mis en place par l'IAAF et l'AMA (Agence mondiale antidopage)", a estimé l'ancien champion olympique du 1500 m, vice-président de Diack jusqu'au départ du Sénégalais en août.