Diapo-Vidéo. Euro 2016: le Portugal a relevé le défi, Ronaldo devient une légende

Le football a rendu justice à Cristiano Ronaldo, Ricardo Quaresma et tous les autres génies du football portugais. CR7, blessé dès les premières minutes de jeu, a quitté la pelouse, pour motiver les siens. Au final, la Seleçaõ n’a pas accepté de rééditer le scénario de la sortie d’Eusébio, l’autre légende portugaise, face à des Allemands qui en ont profité pour battre l’une des plus belles équipes de l’histoire du football.

Comme un clin d'oeil du destin, sur ce même stade de France, un autre Ronaldo, le Brésilien, s'était écroulé en 1998 au grand bonheur des Français, vainqueurs de la Coupe du monde.

Aujourd’hui, tout semblait aller pour le mieux pour la France. 60 millions d’habitants étaient sur un nuage en voyant l’homme le plus dangereux devant les buts quitter la pelouse sur une civière. Mais des fois, le ballon fait des choix, choisit son camp. Cela peut paraître insensé, mais les amoureux du football savent que c’est vrai. Il aura fallu une défense de béton armé pour contrer les attaques françaises. Pepe et Fonte était tellement bons qu’ils ont intimidé les Bleus, qui ne réussissaient plus rien.

C’est en prolongations qu’on a senti que la sortie de Ronaldo fut en réalité de bon augure pour des Portugais qui se sont soudés, qui ont cru en un groupe plus qu’un éclair de génie de sa star. Les contres étaient dangereux, et la seleçaõ croyait de plus en plus à l’exploit qui n’a pas tardé à venir. À l’entame du dernier quart d’heure de la compétition, le remplaçant et pensionnaire du LOSC, Eder, met tout ce qui lui reste comme puissance dans une frappe à ras de terre qui a mis KO tout un pays. Et pourtant, quelques minutes auparavant, il a fallu un Lloris de grande classe avec un arrêt sur la ligne pour garder les Bleus dans le match, et une transversale qui a repoussé un coup franc de Guerreiro. Les Portugais avaient pourtant prévenu ...

Les scènes de joies à Lisbonne contrastaient avec les pleurs des Français à Paris. Ils voyaient fuir un trophée qui semblait tellement promis aux hommes de Didier Deschamps. La France a copié l’Allemagne qu’elle avait fait chuter. Par opportunisme, les Bleus ont vendu la peau de l’ours avant de l’avoir tué et, au final, la déception est immense, aussi grande que la joie de Cristiano Ronaldo et ses larmes, aussi belle que la dernière accolade entre CR7 et son mentor, Alex Ferguson, l’homme qui a écrit les premiers mots d’une histoire couronnée par un titre avec sa nation.

Même sans jouer, les siens ont créé l’exploit, tout au long de la compétition, pour que Don Ronaldo s’installe sur le trône, en devenant le meilleur joueur de l’histoire de son pays, en laissant de côté un certain Eusébio ou encore Luis Figo. La balle a choisi son camp. Les Portugais ont su comment devenir champions, au grand dam des Français.